Le jeudi 13 juin 2019 à 08:06
L’accident de pirogue a fait au moins quatre blessés. Il pourrait s’agir d’un « abordage volontaire », selon le procureur. Le tiers concerné a pris la fuite après le choc.
Deux gendarmes et deux militaires patrouillaient contre l’orpaillage clandestin lorsque leur embarcation a percuté une autre pirogue, dans la nuit de samedi vers 21h40 (heure locale) à Maripasoula en Guyane. Le tiers impliqué a pris la fuite et n’a pas été identifié quant à présent.
Un choc violent
Le procureur de la République, qui a décrit un « choc violent » a évoqué la piste d’un « abordage volontaire » par des orpailleurs clandestins.
Une enquête est ouverte pour « violences avec arme par destination ayant entrainé une ITT supérieure à 8 jours sur personne dépositaire de l'autorité publique » et « non-assistance à personne en péril », relate France Info.
À bord de la pirogue militaire en patrouille « Harpie », se trouvaient trois militaires du Bataillon de chasseurs alpins de Chambéry et de deux gendarmes mobiles de la Gendarmerie de Guyane. Selon cette même source, les deux gendarmes sont sortis de l’hôpital mais un militaire devait être évacué dans l’hexagone.