Haute-Garonne : Deux policiers municipaux visés par une enquête pour «violences aggravées»

Deux policiers municipaux de Bessières, près de Toulouse (Haute-Garonne), sont visés par une enquête pour des faits de violences, après la plainte d'un adolescent de 16 ans, suite à son interpellation.
Haute-Garonne : Deux policiers municipaux visés par une enquête pour «violences aggravées»
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le mercredi 14 juin 2023 à 21:25

Une enquête pour "violences aggravées" sur un mineur a été ouverte par le parquet de Toulouse, suite à la plainte d'un adolescent de 16 ans. Celui-ci prétend avoir été frappé par deux policiers municipaux de Bessières, une commune située au nord-est de Toulouse, explique La Dépêche.

Les faits présumés ont eu lieu le vendredi 9 juin, lorsque le jeune homme, surpris en train de fumer du cannabis devant le commissariat de la police municipale, a été interpellé par les agents. Selon Cédric Maurel, le maire de Bessières, le mineur aurait tenté de s'échapper et aurait proféré des menaces ainsi que des insultes envers les policiers au commissariat.

L'adolescent prétend que lors de son interpellation, l'un des deux fonctionnaires, âgés respectivement de 36 et 46 ans, l'a frappé au visage sans raison. C'est ainsi que l'adolescent a déposé plainte à la gendarmerie dès sa sortie du commissariat.

«Les images correspondent à la version des fonctionnaires» affirme le maire

Suite à cela, le procureur de la République a ouvert une enquête pour "violences aggravées" et confié le dossier aux gendarmes de la brigade de recherches de la compagnie Toulouse-Mirail. Bien que les deux agents nient les accusations, les premiers éléments de l'enquête semblent indiquer un décalage entre la version des policiers et les éléments fournis par les images de la vidéoprotection ainsi que les témoignages recueillis, selon le quotidien régional.

Le maire de la commune, Cédric Maurel, a exprimé son incompréhension face à ces accusations, insistant sur le fait que "les images correspondent à la version des fonctionnaires". "Ce jeune [le mis en cause] est archiconnu par nos services. Il sème régulièrement la pagaille en ville", a-t-il poursuivi.