Haute-Garonne : Ils s'introduisent dans la gendarmerie de Saint-Jory et mettent le feu, trois suspects écroués

Suite à l'incendie d'un véhicule de gendarmerie le 31 octobre dernier à Saint-Jory (Haute-Garonne), trois jeunes suspects ont été mis en examen et écroués. Une jeune femme est également mise en examen pour dissimulation de preuves. Le feu a causé d'importants dégâts matériels.
Haute-Garonne : Ils s'introduisent dans la gendarmerie de Saint-Jory et mettent le feu, trois suspects écroués
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 22 décembre 2023 à 14:47

Le parquet a décidé de confier les investigations à un juge d'instruction ce jeudi, dans l'affaire de l'incendie survenu le 31 octobre dernier, dans la caserne de gendarmerie de Saint-Jory, dans le nord de Toulouse (Haute-Garonne). Une information judiciaire a été ouverte.

Trois jeunes majeurs, déjà connus des services de justice, ont été interpellés ce mercredi avant d'être mis en examen. Ils sont soupçonnés d'avoir incendié un véhicule de gendarmerie stationné dans l'enceinte de la caserne, rapporte La Dépêche. Un juge des libertés et de la détention (JLD) a pris la décision de les placer en détention provisoire, en attendant la poursuite des investigations.

Par ailleurs, une quatrième personne, une jeune femme, a également été mise en examen pour son rôle présumé dans la dissimulation de preuves. Elle a quant à elle été placée sous contrôle judiciaire.

Un acte survenu à la suite d'une interpellation

Les faits remontent à la soirée d'Halloween, où des violences urbaines ont éclaté dans la commune. Les gendarmes, appelés à intervenir suite à l'incendie de poubelles par un groupe de jeunes, ont été ciblés par des tirs de mortiers. L'un des jeunes impliqués a été interpellé et placé en garde à vue.

Au milieu de la nuit, alors que le jeune homme était toujours en cellule, ses amis se sont introduits dans la caserne. Ne parvenant pas à localiser leur ami, ils ont mis le feu à des poubelles, entraînant la propagation des flammes à un véhicule des forces de l'ordre stationné à proximité. L'incendie a provoqué un important dégagement de fumée et une évacuation d'urgence du personnel et des suspects se trouvant en garde à vue. Heureusement, grâce à l'intervention rapide des militaires, des conséquences plus dramatiques ont été évitées.

Le préjudice matériel, bien que non encore précisé, pourrait s'élever à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Les investigations dans cette affaire sont menées par la section de recherches et la brigade de recherches de Toulouse Saint-Michel.