Haute-Garonne : Un enfant de 3 ans décède, sa mère et son beau-père écroués

Un enfant âgé de 3 ans est mort asphyxié dans la nuit de mercredi à jeudi, à Saubens près de Toulouse (Haute-Garonne). Sa mère de 23 ans et son compagnon qui est âgé de 20 ans ont été mis en examen pour meurtre avant d'être écroués.
Haute-Garonne : Un enfant de 3 ans décède, sa mère et son beau-père écroués
Illustration. (Leitenberger Photography / Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 18 novembre 2023 à 21:20

Un petit garçon de 3 ans est décédé au domicile familial dans la nuit de mercredi à jeudi, à Saubens près de Toulouse (Haute-Garonne). Sa mère de 23 ans et son beau-père de 20 ans ont été placés en garde à vue. Ils ont été mis en examen pour "meurtre sur personne âgée de moins de 15 ans", a annoncé le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon, ce samedi, confirmant une information initiale de La Dépêche. Les deux suspects ont été placés en détention provisoire.

La nuit du drame, cette jeune femme et son compagnon étaient seuls avec l'enfant. Il était un peu moins de 2 heures du matin lorsque les secours ont reçu l'appel d'une femme expliquant que son enfant ne respirait plus. Les sapeurs-pompiers et les médecins du SMUR ont tenté de réanimer le petit garçon. Celui-ci est malheureusement décédé malgré les tentatives de réanimation. Lors du premier examen du corps, des traces de violences et de strangulation ont été relevées, ce qui a conduit les gendarmes de la brigade de recherches de la compagnie de Muret, à placer le couple en garde à vue.

Des déclarations «incompatibles avec les constatations médicolégales»

L'autopsie a montré que l'enfant était décédé "par asphyxie mécanique", a précisé le procureur de la République. "L’intervention volontaire d’une ou de plusieurs personnes à l’origine du décès de l’enfant était donc largement privilégiée sur l’hypothèse d’un décès accidentel. Les déclarations de la mère de l’enfant et de son compagnon, en garde à vue, sont, en l’état, tout à fait incompatibles avec les constatations médicolégales", a également détaillé le magistrat.

"Le père de l’enfant, qui n’en avait pas la garde, mais exerçait régulièrement son droit de visite et d’hébergement, s’était inquiété depuis quelques jours des conditions dans lesquelles son fils vivait avec sa mère et son compagnon", selon la même source.