Haute-Saône : Un grand-père frappé à mort alors qu'il montrait la maison de sa jeunesse à ses enfants

Un grand-père âgé de 83 ans est décédé après avoir été violemment frappé alors qu'il montrait à son fils, sa belle-fille et son petit-fils, la maison dans laquelle il avait grandi.
Haute-Saône : Un grand-père frappé à mort alors qu'il montrait la maison de sa jeunesse à ses enfants
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 29 mai 2020 à 12:54

"Ce sont des faits d’une violence extrême", a déclaré le procureur de la République Emmanuel Dupic. La promenade en famille a basculé dans une violente agression, pour une raison futile.

Les faits remontent au jeudi 21 mai dans l'après-midi, et se sont déroulés dans le village de Sainte-Marie-en-Chanois, en Haute-Saône. Un homme âgé de 83 ans avait décidé de montrer à son fils, sa belle-fille et son petit-fils, la maison dans laquelle il a grandi étant jeune relate L'Est Républicain. Une habitation qui se situe au lieu-dit Belle-Fleur.

Une "visite" qui n'était pas au goût de l'occupant de cette maison qui est sorti et a invectivé la famille pour qu'elle s'en aille. Cet homme âgé de 37 ans était "apparemment alcoolisé", a précisé plus tard le procureur de la République.

Il frappe les quatre membres de la famille

Il s'est alors énervé et a donné des coups de poing sur le véhicule de la famille, avant de frapper le grand-père par la fenêtre du véhicule, qui était restée ouverte. La victime s'est effondrée. Le reste de la famille est sortie de la voiture et a également reçu des coups de la part de l'agresseur déchainé.

Le fils s'est vu attribuer une ITT (Incapacité totale de travail) de 5 jours, tout comme la belle-fille. Le petit-fils âgé de 16 ans a quant à lui été mordu et a reçu un certificat mentionnant deux jours d'ITT.

Quant au grand-père, il avait été héliporté d'urgence à l'hôpital alors qu'il était placé dans un coma artificiel. Son pronostic vital était alors engagé. Ce dernier est malheureusement décédé ce jeudi.

Mis en examen et écroué

L'agresseur a été interpellé le lendemain des faits et a été placé en garde à vue. Déjà connu pour des faits de violences légères, le mis en cause a "peiné" à expliquer son acte. Il a été mis en examen ce dimanche avant d'être placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Besançon.

L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de Lure qui travaille dans le cadre d’une commission rogatoire.