Hautes-Pyrénées : «Vous ne me trouverez jamais», il bravait le confinement et narguait les gendarmes

Hautes-Pyrénées : «Vous ne me trouverez jamais», il bravait le confinement et narguait les gendarmes
Illustration. (wikimedia)
Par Actu17
Le mercredi 13 mai 2020 à 20:10

Un internaute riait au nez des gendarmes sur Facebook, en publiant ses « exploits » lors de sorties en ski, VTT ou en pratiquant l'alpinisme durant le confinement. Il a été identifié et a terminé devant un magistrat.

Ses publications sur Facebook ont été effacées depuis son interpellation, mais sauvegardées par les gendarmes. Un internaute montrait ostensiblement qu'il n'avait que faire de toutes les règles mises en œuvre pour tenter d'enrayer la propagation du coronavirus. Il se vantait de ses 50 sorties en dehors des règles.

« 33 jours de confinement, 34e sortie… », « vous ne me trouverez jamais », « jambes raides après un trail de 40 km la veille », « bras d'honneur à toutes les règles inconstitutionnelles, à toute personne sans exception au service de l'Etat qui aide à appliquer ces lois illégitimes », écrivait un Toulousain sur les réseaux sociaux pendant le confinement.

Identifié, il termine devant la justice

L'internaute, au fort sentiment d'impunité, a été identifié par les gendarmes qu'il outrageait depuis plus d'un mois par écran interposé. Il s'agit d'un jeune homme de 26 ans, domicilié chez un ami près d'Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées), rapporte France Bleu. Les militaires l'ont retrouvé mardi, en parcourant des sites internet bien connus des pratiquants de l'escalade dans les Pyrénées.

Ils l'ont interpellé à plus de 100 kilomètres de son domicile, en pleine séance d'escalade. « La montagne est un microcosme » a expliqué le chef du Peloton de Haute Montagne (PGHM) des Hautes-Pyrénées, le capitaine Jean-Marc Bougy, soulignant qu'il s'agit d'un cas isolé et que les mesures de confinement avaient été respectées dans le département.

Le mis en cause a été déféré au parquet à l'issue de sa garde à vue. Il a écopé de 300 euros d'amende pour « outrages à personnes dépositaires de l'autorité publique », dans le cadre d'une ordonnance pénale.