Le samedi 16 octobre 2021 à 17:25
Le 16 octobre 2020, le professeur d'histoire-géographie Samuel Paty était décapité non loin de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), par un terroriste qui a été abattu par la police peu après. Un an plus tard, ce vendredi, le ministère de l'Éducation nationale a organisé une journée d'hommage dans tous les établissement scolaires du pays. 98 incidents ont été recensés, dont sept élèves qui ont proféré des menaces.
Le ministre de l'Éducation national, Jean-Michel Blanquer, a réagi sur France 2 ce samedi matin à ces incidents, et s'est voulu rassurant : "Il y a 60 000 établissements scolaires et écoles en France. Par rapport à tout ce qui s'était passé après Charlie Hebdo et le Bataclan, ou bien lorsque l'an dernier nous avions fait une minute de silence, c'est en très nette baisse".
"Il y a un suivi" affirme le ministre
"Non seulement nous remontons les incidents, mais nous leur donnons une suite. Souvent ce sont des incidents de nature variable, des petits, des moyens ou des grands", a poursuivi le ministre. "Un élève qui dit n'importe quoi, ou un élève qui devient menaçant, ce n'est pas la même chose. Le deuxième cas est ultra minoritaire, on en a sept. Tout ceci reste des cas très isolés, et que nous traitons, il y a un suivi".
Ce samedi, une plaque commémorative en hommage à Samuel Paty a été dévoilée devant le ministère de l'Éducation nationale, en présence du Premier ministre Jean Castex. La famille du professeur assassiné a également été reçue par le président de la République Emmanuel Macron. En outre, un square Samuel-Paty va être inauguré face à la Sorbonne, à Paris.