Le lundi 4 novembre 2024 à 19:16
Mathéo, 19 ans, a été victime d'une violente agression alors qu'il rentrait seul chez lui après une soirée, près de la place de la République à Dijon (Côte-d'Or), dans la nuit de samedi à dimanche. Sa mère a lancé un appel à témoins sur Facebook et affirme que son fils a été "laissé pour mort".
Les faits se sont produits vers 2 heures du matin, alors que Mathéo s'éloignait de la boîte de nuit où il avait passé la soirée en compagnie d'amis. Le jeune homme marchait en direction de son véhicule garé avenue Garibaldi quand il a remarqué un groupe d’individus qui tentaient d'attirer son attention à distance. "Je me dirige vers ma voiture, qui était garée avenue Garibaldi. Sur le chemin, je me fais accoster de loin par des gens, mais je ne réponds pas, je baisse la tête et j’avance", relate-t-il au Bien Public.
L'échange, d’abord limité, a rapidement pris un tournant inquiétant. "Je les sens s’approcher, ils me parlent de mon téléphone, d’argent et de ma voiture, je ne réponds toujours pas et là, ils me disent que ce n’était pas une question. Il n’y a pas eu de blabla, ils me sont tombés dessus", se souvient Mathéo. Le jeune homme est alors mis à terre et frappé violemment. "J’ai reçu cinq ou six coups de pied au visage et j’ai perdu connaissance", explique-t-il. Lorsqu’il reprend ses esprits, ses agresseurs ont disparu, emportant son téléphone et son portefeuille. Ils n'ont heureusement pas trouvé les clés de son véhicule. Affaibli et avec une vision limitée par ses blessures au visage, Mathéo regagne la boîte de nuit pour y demander de l'aide.
«Par chance, son cerveau n’est pas touché»
Alertées, les forces de l’ordre se rendent rapidement sur les lieux pour recueillir le témoignage de la victime. "Quatre à six individus habillés en sombre, je ne les ai pas bien vus", déplore Mathéo, conscient de la difficulté à fournir des détails plus précis. Conduit aux urgences par sa mère, il se voit prescrire dix jours d’incapacité temporaire de travail (ITT), portant des hématomes étendus, notamment au visage. "Par chance, son cerveau n’est pas touché, les médecins ont été rassurants, mais cela aurait pu mal finir, ils l’ont tabassé et laissé pour mort", a témoigné sa mère.
Suite à l'agression, la mère de Mathéo a lancé un appel à témoins sur Facebook. Le message a rapidement été partagé plus d'un millier de fois. "Je ne m’y attendais pas", confie-t-elle. Elle affirme également avoir reçu de nombreux témoignages d'autres jeunes signalant des agressions similaires dans ce secteur de Dijon. Dans son message sur le réseau social, la mère de famille précise que les agresseurs de son fils étaient entre "quatre et six de type magrébin, environ 1,80m, survêtements de couleur foncé".
Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte.