Le mardi 7 novembre 2023 à 17:58
C'est une visite domiciliaire qui a porté ses fruits. Selon les informations d'Actu17, un homme de 29 ans, fiché S pour sa radicalisation islamiste, a été mis en examen le 26 septembre dernier par un juge d’instruction du pôle antiterroriste de Paris des chefs d'"association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes d'atteinte aux personnes" et d'"infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste". Il a ensuite été placé en détention provisoire. Une information confirmée par le parquet national antiterroriste (PNAT) à Actu17.
L’arrestation de ce suspect, le 22 septembre à son domicile du Cannet (Alpes-Maritimes), au cours d’une visite domiciliaire ordonnée par un juge des libertés et de la détention (JLD), à la demande du préfet du département, avait été révélée par BFMTV.
Toujours selon nos informations, les enquêteurs de la police judiciaire de Nice (Alpes-Maritimes), en charge de mener cette visite domiciliaire, ont découvert au domicile de ce fiché S, surveillé depuis plusieurs années par les services de renseignement, un pistolet-mitrailleur ainsi que des munitions de calibre 9mm. Un couteau, une cagoule, trois téléphones portables et deux ordinateurs ont également été saisis chez lui.
Suspecté d’avoir fait des recherches sur différents types d’attentats
Après ces découvertes, le suspect a été aussitôt placé en garde à vue et son matériel informatique ainsi que ses portables ont fait l’objet d’exploitation technique de la part des enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Toujours selon nos informations, cette visite domiciliaire aurait été décidée après la découverte d'"une activité numérique très dense" de ce fiché S, qui aurait notamment effectué de nombreuses recherches sur différents types d’attentat et différents modes opératoires. "En revanche, il n'a pas été établi de projet clair, ni abouti", confie une source proche de l’affaire. "Mais cet homme était bien imprégné d’idéologie".
Cet homme était apparu dans les radars des services de renseignement à l’occasion de projets de départ sur zone irako-syrienne dans les années 2017-2018.