Le lundi 4 mars 2024 à 16:52 - MAJ lundi 4 mars 2024 à 19:30
Un nouveau trou dans la raquette ? Une employée de la direction de l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a été victime du vol de son ordinateur professionnel ce vendredi soir à Drancy, selon les informations d'Actu17. L'appareil contenait des documents confidentiels sur le dispositif prévu pour les Jeux Olympiques. La victime a déposé plainte et une enquête a été ouverte.
Le vol s'est produit vers 20 heures sur le parking du centre commercial "Avenir", rue Saint-Stenay. La victime a stationné sa voiture professionnelle avant d'aller faire des courses. A son retour, elle a constaté que le déflecteur arrière droit de son véhicule avait été brisé et que son sac contenant son ordinateur portable professionnel avait disparu.
Elle s'est présentée au commissariat de la ville et a signalé dans sa déposition que l'appareil contenait des documents confidentiels, notamment les plans d'accès et les plans de circulation des JO, selon une source proche de l'affaire. Des documents indispensables pour les secours qui devront intervenir durant l'événement. Le commissariat de Drancy a été chargé des investigations.
Sollicité, le parquet de Bobigny confirme à Actu17 l'ouverture d'une enquête des chefs de "vol avec dégradation", "à la suite de la plainte déposée vendredi". "Les informations relatives aux JO figurant dans l’ordinateur n’étaient pas confidentielles", assure le parquet. Elles étaient "destinées à être publiques notamment sur les plans de circulation (logistique) de divers hôpitaux du département", d'après la même source.
Un précédent vol la semaine dernière
Le même jour, un homme était jugé au tribunal de Paris pour avoir, lundi 26 février à la gare du Nord (Xe), dérobé la sacoche d'un ingénieur de la ville de Paris contenant un ordinateur et des clefs USB, sur lesquelles étaient stockées des plans des Jeux Olympiques. Le parquet de Paris a assuré mardi que l'une des clefs "ne contenait que des notes en lien avec la circulation dans Paris lors des Jeux olympiques, et non sur des dispositifs de sécurité sensibles". Le prévenu a écopé d'une peine de sept mois de prison et a été incarcéré à la fin de l'audience.