Le vendredi 11 octobre 2024 à 19:26 - MAJ vendredi 11 octobre 2024 à 20:25
Un go-fast a été intercepté au péage d'Allainville (Yvelines) sur l'autoroute A10, par les policiers de la Brigade de recherches et d'intervention (BRI) de Versailles, de la BRI Nationale (BRI-N), de la BRI Financière (BRI-FN), et ceux de l'Office antistupéfiants (OFAST) de Versailles, dans la nuit de jeudi à vendredi, selon les informations d'Actu17. Trois véhicules ont été stoppés au total et trois suspects interpellés. 666 kilos de cannabis ainsi que 10 kilos de cocaïne ont été saisis. Les trois suspects ont été placés en garde à vue dans les locaux de l'Office antistupéfiants (OFAST) de Versailles, cosaisi de cette enquête avec les policiers de la BRI-FN.
Les investigations dans ce dossier ont débuté il y a plusieurs mois. Plusieurs suspects ont été identifiés et les enquêteurs ont réalisé des surveillances techniques et physiques. Durant leurs investigations, ils ont appris qu'un convoi chargé de drogue devait arriver, depuis l'Espagne, en Île-de-France, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Deux suspects prennent la fuite avant d'être rattrapés
Un dispositif de police a été mis en place. Les forces de l'ordre ont intercepté le véhicule porteur, qui transportait le cannabis, au péage d'Allainville. Le suspect au volant a été immédiatement interpellé. Les deux autres suspects, au volant des deux véhicules ouvreurs, ont pris la fuite. Ils ont finalement été rattrapés dans l'Eure-et-Loir pour l'un et dans les Yvelines pour le second, avant d'être arrêtés à leur tour. "Les dix kilos de cocaïne ont été saisis dans un box dans le sud de la France", précise une source proche de l'affaire.
La valeur à la revente des 666 kilos de cannabis est estimée à environ 2 millions d'euros, tandis que les 10 kilos de cocaïne, tandis que les 10 kilos de cocaïne, qui peuvent être dilués avec des produits de coupe pour augmenter le volume, pourraient rapporter jusqu'à 800 000 euros sur le marché illicite. L'un des suspects est originaire de Montpellier (Hérault), tandis que les deux autres viennent de la région parisienne, toujours selon nos informations. Leur garde à vue peut s'étendre jusqu'à 96 heures.