Isère : Le corps d'Émilie, une randonneuse disparue depuis 10 jours, retrouvé dans le massif de la Chartreuse

Elle était recherchée depuis dix jours. Le corps d’Émilie Dakowski, 40 ans, a été retrouvé ce lundi après-midi dans le massif de la Chartreuse (Isère). Elle était partie en randonnée samedi mais n'était jamais revenue.
Isère : Le corps d'Émilie, une randonneuse disparue depuis 10 jours, retrouvé dans le massif de la Chartreuse
Le massif de la Chartreuse. (Illustration / Romain Baixas / Shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 11 juin 2024 à 15:59

Le corps d’Émilie Dakowski, une randonneuse de 40 ans portée disparue depuis le samedi 1er juin, a été retrouvé ce lundi après-midi dans le massif de la Chartreuse (Isère), sur la commune de La-Sure-en-Chartreuse, a indiqué ce mardi Éric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble.

Émilie Dakowski, pratiquante de trail, avait disparu après être partie se promener depuis Mont-Saint-Martin. Sans nouvelles d'elle depuis plusieurs jours, un appel à témoins avait été lancé par la compagnie de CRS des Alpes le dimanche 9 juin. Selon le procureur, le corps de la randonneuse a été découvert dans l’après-midi, dans le lit de la rivière Roize. "Il semblerait qu’après plusieurs heures de course, elle se soit égarée et ait fait une chute mortelle d’une centaine de mètres de la barre rocheuse située au-dessus de l’endroit où on a découvert son corps", a-t-il détaillé.

C’est son employeur à Lyon (Rhône) qui avait alerté les forces de l'ordre le mercredi 5 juin, inquiet de ne pas la voir revenir au travail. Son véhicule avait été retrouvé le lendemain, le 6 juin, sur la place de l’église de Mont-Saint-Martin, qui est un point de départ de plusieurs randonnées.

D'importantes recherches

D’importants moyens ont été déployés pour tenter de retrouver Émilie Dakowski. Deux brigades cynophiles avaient été mobilisées dès le samedi 8 juin, et des membres de son club de trail avaient participé aux recherches. Les unités de la CRS Alpes ont également réalisé un "important travail d’enquête numérique" en utilisant le bornage du portable et de la montre connectée de la victime, permettant de restreindre la zone de recherche.

L'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de la mort d’Émilie Dakowski.