Le samedi 29 juin 2024 à 17:38
Quatre jeunes hommes de 17 à 19 ans ont été mis en examen le 27 juin 2024 à Grenoble pour une série de guets-apens à Seyssinet-Pariset (Isère), sur le site coco.gg, qui a été fermé cette semaine par les autorités françaises. Les suspects ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant.
Entre le 18 novembre et le 4 décembre 2023, un groupe de trois à sept malfaiteurs a attiré des jeunes hommes rencontrés sur le site de rencontres "Coco" dans des embuscades, où ils étaient molestés et dépouillés de leurs biens, notamment des téléphones portables et des cartes bancaires.
Huit faits recensés
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2023, les gendarmes de la compagnie de Grenoble, "grâce à la réactivité des patrouilles de la brigade de gestion des événements (BGE)", ont interpellé en flagrant délit un individu venant de commettre une nouvelle exaction en réunion. Plus tard dans la journée, trois autres co-auteurs ou complices ont été arrêtés à leurs domiciles. "Au total, huit faits dont une tentative sont ainsi rapprochés", a souligné le procureur.
Le 7 décembre 2023, les quatre mis en cause ont été présentés à un juge d'instruction pour l'ouverture d'une information judiciaire, visant notamment à identifier et appréhender le reste de l'équipe et à recenser d'autres faits. L'enquête est alors confiée aux enquêteurs de la brigade de recherches de Grenoble, avec l'appui des gendarmes de la brigade territoriale autonome de Seyssinet-Pariset et des correspondants en technologies numériques (C-NTECH) de Le Pont-de-Claix et de Vif, souligne le magistrat.
Deux mineurs de 17 ans
Le 26 juin 2024, les forces de l'ordre ont interpellé, avec le soutien des militaires du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Grenoble, quatre autres co-auteurs ou complices dans la métropole grenobloise : deux mineurs âgés de 17 ans et deux majeurs de 18 et 19 ans. Les perquisitions ont permis de découvrir des couteaux, des téléphones portables, des moyens de paiement et du matériel pour le conditionnement de produits stupéfiants. Le quatuor a été mis en examen. Eric Vaillant a précisé que "l'enquête se poursuit afin de faire toute la lumière sur cette série de guets-apens et de retrouver d'éventuels autres complices".