Le mercredi 27 mars 2019 à 11:19 - MAJ vendredi 29 mars 2019 à 14:04
La décision intervient seulement deux jours avant la décision dans son procès en appel pour "recel de malfaiteurs terroristes".
Les faits s’étaient produits le 5 décembre dernier à la sortie de ce même procès en appel, alors rejugé pour "recel de malfaiteurs terroristes". Jawad Bendaoud avait été relaxé en première instance.
"Je vais te tuer. Tu vas voir ce que je vais te faire"
Sarah Z. venait de témoigner lorsqu’elle a croisé Jawad Bendaoud dans un couloir. Selon elle, le "logeur de Daesh" lui aurait lancé : « Je vais te tuer. Tu vas voir ce que je vais te faire », avant qu’elle ne s’effondre en larmes et en état de choc. Elle avait été prise en charge par un psychologue quelques minutes après les faits.
M. Bendaoud a toujours nié avoir tenu ses propos mais sa version n'a pas convaincu les juges.
Sa peine de prison a été aggravée en appel, puisque M. Bendaoud avait été condamné à 6 mois de prison ferme en première instance. Le cour d'appel de Paris l'a finalement condamné à 1 an de prison ferme avec maintien en détention.
Le délibéré de son procès pour "recel de malfaiteurs terroristes" vendredi
Jawad Bendaoud sera donc dans le box des prévenus ce vendredi pour entendre la décision de la cour d'appel de Paris dans son procès pour "recel de malfaiteurs terroristes".
Dans cette affaire, l'homme a toujours affirmé qu'il ne savait pas que les deux hommes qu'il avait logés, Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh, étaient des terroristes du 13-Novembre. Il risque à nouveau jusqu'à six années d'emprisonnement.