La Roche-sur-Yon : Une jeune femme violée dans la rue, un suspect écroué

Une jeune femme a été victime d'un viol à la sortie d'une boîte de nuit mi-août, à La Roche-sur-Yon. Un suspect de 21 ans, en situation irrégulière en France, a été interpellé cette semaine. Mis en examen, il a été placé en détention provisoire malgré ses dénégations.
La Roche-sur-Yon : Une jeune femme violée dans la rue, un suspect écroué
Illustration. (Jose Hernandez/Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 2 septembre 2023 à 20:52

Un homme de 21 ans a été mis en examen pour viol ce mercredi 30 août avant d'être placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de La Roche-sur-Yon. L'affaire remonte à la nuit du samedi 12 au dimanche 13 août, où une femme a été violée à la sortie du Castel club, un établissement de nuit situé dans la zone d'activités des Oudairies à La Roche-sur-Yon, en Vendée, raconte Ouest France. Après le dépôt de plainte de la victime, une information judiciaire pour viol a été ouverte contre X.

L'enquête menée par la police de La Roche-sur-Yon permet d'identifier rapidement un suspect, qui est interpellé lundi 28 août dans un salon de coiffure local. L'homme, de nationalité algérienne et en situation irrégulière en France, nie initialement les faits en garde à vue.

Il évoque une «relation consentie»

Mais devant la juge d'instruction, il change de version et admet avoir eu "une relation sexuelle consentie" avec la victime. Ce changement de version intrigue la vice-procureure, Alison Leduc : "Monsieur a un positionnement ambivalent sur les faits. Il s'agit de la troisième version, on ne peut pas dire qu'il reconnaît vraiment".

En raison de "sa situation irrégulière sur le territoire, de la peine de réclusion criminelle encourue et de son positionnement par rapport aux faits", le parquet a requis son placement en détention provisoire. L'homme, qui prétend "circuler avec de faux papiers", possède deux identités connues auprès des services de police, mais son casier judiciaire est "vierge pour les deux identités", selon son avocate, Me Meriem Abkoui.

La magistrate, pour motiver le placement en détention provisoire, a notamment évoqué le risque de "renouvellement des faits compte tenu du mode opératoire utilisé" et du trouble à l'ordre public que ces actes ont engendré.