La statue de cire d'Emmanuel Macron volée au musée Grévin à Paris par des militants de Greenpeace

La statue de cire d’Emmanuel Macron a été volée lundi matin au musée Grévin à Paris par des militants de Greenpeace. Ces derniers ont ensuite utilisé la statue lors d’une action devant l’ambassade de Russie pour dénoncer les échanges commerciaux entre la France et Moscou.
La statue de cire d'Emmanuel Macron volée au musée Grévin à Paris par des militants de Greenpeace
Des activistes de Greenpeace ont volé la statue de cire d'Emmanuel Macron au musée Grévin ce lundi 2 juin 2025. (Greenpeace)
Par Actu17
Le lundi 2 juin 2025 à 15:57

La statue de cire du président Emmanuel Macron a été dérobée ce lundi matin au musée Grévin, situé dans le IXe arrondissement de Paris, par des militants de Greenpeace. Ils l’ont ensuite déposée devant l’ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie.

Deux femmes et un homme, qui semblaient être des touristes, ont pénétré dans le musée avant de se changer pour se faire passer pour des employés. Les individus ont ensuite emporté la statue, estimée à 40 000 euros, en la dissimulant sous une couverture et en empruntant une sortie de secours.

Peu après le vol, un homme s’est présenté comme membre de Greenpeace et a contacté le musée pour revendiquer l’action. Dans le même temps, plusieurs militants de l'organisation écologiste ont organisé une action devant l’ambassade de Russie, dans le XVIe arrondissement de Paris. La statue du chef de l'État y a été exhibée aux côtés de pancartes, d’un drapeau russe et de faux panneaux de signalisation.

«Pour nous la France joue un double jeu»

Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a justifié cette action auprès de l'AFP : "Pour nous la France joue un double jeu" et "Emmanuel Macron incarne ce double discours : il soutient l’Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie. (...) On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu’il a une responsabilité toute particulière dans cette situation là. C’est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes" pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.