Le lundi 2 septembre 2019 à 21:03
C’est un couac que le ministère de l’Intérieur aurait sans doute préféré éviter. Il a qualifié cet incident d’ « extrêmement regrettable ».
Un prestataire de service en charge de l’habillement des gendarmes a laissé temporairement accessible en ligne une base de données personnelles de quelque 130 000 gendarmes.
Le site Vetigend touché
Selon une source proche du dossier, le fichier comprenait les noms, dates de naissance ou encore la commune de résidence de ces militaires.
La faille de sécurité a été repérée le 23 août dernier, rapporte Le Dauphiné. Elle a entrainé le retrait du listing en cause, datant de 2018, et la fermeture immédiate du site internet « Vetigend » à la demande de la Gendarmerie nationale.
Le site Vetipol rendu inaccessible
Par sécurité, le site « Vetipol » dédié à l’habillement des policiers a été mis hors ligne également. Il ne serait toutefois pas touché par cette faille de sécurité.
Plainte et audit interne
La Gendarmerie nationale a déposé plainte pour pouvoir déterminer qui a pu accéder à ce fichier et retracer l’historique des connexions. Un audit interne a été lancé pour améliorer la sécurité de ces dispositifs d’équipements.