Les policiers interceptent un go-fast au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines : 1,9 tonne de cannabis saisis

Les policiers ont stoppé un go-fast dans la nuit de ce jeudi à vendredi au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines) et ont mis la main sur près de deux tonnes de cannabis qui étaient répartis dans deux véhicules. Deux hommes ont été écroués.
Les policiers interceptent un go-fast au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines : 1,9 tonne de cannabis saisis
Illustration. (Olivier Dietze/dpa/picture-alliance/MaxPPP)
Par Actu17
Le lundi 30 mai 2022 à 21:07 - MAJ mardi 31 mai 2022 à 22:02

Les hommes de la police judiciaire de Versailles ainsi que leurs collègues de la brigade de recherches et d'intervention (BRI) de Versailles, de la BRI financière nationale (BRIF-N), et de la BRI nationale, ont mis la main sur près de deux tonnes de cannabis en stoppant un go-fast lors d'une opération, dans la nuit de jeudi à vendredi selon nos informations. Deux hommes ont été interpellés et au moins deux autres sont recherchés. Les deux suspects de 25 et 30 ans ont été mis en examen avant d'être placés en détention provisoire.

Les suspects ont été interpellés au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines sur l'autoroute A10, vers 2 heures du matin. Un policier de la BRI a été légèrement blessé durant cette intervention précise une source proche de l'affaire. La drogue se trouvait dans ces deux véhicules "porteurs" : un van de type Mercedes Classe V et un second de type Citroën Jumpy. "C'est la première fois que deux véhicules chargés avec autant de drogue sont arrêtés simultanément à un péage", se félicite une source policière.

Dans le van Mercedes, un peu plus de 1100 kilos de résine de cannabis ont été saisis, ainsi que 48,9 kilos d'herbe de cette même drogue. Dans le second, un peu moins de 775 kilos de résine de cannabis ont été découverts. Au total, c'est plus de 1,9 tonne de cannabis qui a été saisie. Une prise qui représente plus de 13,5 millions d'euros à la revente, le cannabis étant vendu entre 7 et 10 euros le gramme en France actuellement.

Ils revenaient d'Espagne

Deux autres véhicules "ouvreurs", chargés de s'assurer de l'absence de forces de l'ordre durant le trajet du convoi, avaient été repérés par les policiers mais les conducteurs ont réussi à prendre la fuite. "L'un des véhicules a été retrouvé vide de tout occupant", précise notre source. "Les trafiquants revenaient d'Espagne", précise-t-on.

Les investigations se poursuivent dans le cadre d'une commission rogatoire menée par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris, en charge de ce dossier depuis le mois de mars dernier, toujours selon nos informations. L'enquête avait débuté le mois précédent par un renseignement obtenu par les policiers de l'Office anti-stupéfiants (OFAST).