Le vendredi 19 février 2021 à 20:50
Une femme qui habite la commune de Beaucouzé a fait appel aux gendarmes ce samedi car son ex-compagnon, armé d'un couteau, menaçait de s'en prendre à elle. L'homme menaçait également de s'en prendre aux forces de l'ordre si elles étaient alertées rapporte Le Courrier de l'Ouest. Lorsque les militaires sont arrivés sur place, le suspect avait déjà disparu.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, la requérante a de nouveau sollicité les gendarmes, pour le même motif. Son ex-conjoint était revenu et se montrait une nouvelle fois menaçant. A l'arrivée des forces de l'ordre, le suspect était caché près d'un terrain vague sans éclairage.
Il tire une première fois pour lui ordonner de s'arrêter
Un dispositif a été mis en place autour de la maison de la victime afin que l'homme ne puisse pas venir l'agresser, et les gendarmes sont partis à sa recherche, avec leurs collègues du PSIG. Peu après, l'un des militaires est tombé nez à nez avec le suspect dans une zone particulièrement sombre.
L'homme s'est mis à fuir. Soudain, il a fait demi-tour et s'est dirigé vers le militaire, tout en se montrant menaçant explique le quotidien régional. Le gendarme a tiré une première fois avec son arme de service, sans le toucher, pour lui ordonner de s'arrêter. Mais cela n'a pas eu l'effet escompté. Il a continué à avancer vers le gendarme qui a tiré une nouvelle fois, l'atteignant au niveau du bassin.
Des gestes de premiers secours déterminants
Il a ensuite porté les premiers secours au suspect qui était grièvement blessé. Le procureur de la République a souligné que les gestes du militaire avaient été déterminant pour préserver la vie du trentenaire. Ce dernier a été pris en charge par les pompiers puis conduit au CHU d'Angers alors que ses jours étaient en danger. Son état de santé s'est amélioré ce vendredi matin.
Âgé de 33 ans, le gendarme qui a fait usage de son arme de service a été placé en garde à vue pour être interrogé. Le parquet a ouvert une enquête pour violences avec arme et les investigations ont été confiées à la section de recherches d’Angers. Elles permettront notamment de déterminer si le militaire a fait usage de son arme réglementairement.