Manifestation du 1er mai à Paris : des militants CGT agressés et blessés, le parquet ouvre une enquête

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « violences volontaires en réunion et dégradations en réunion » après la violente agression de syndicalistes de la CGT ce samedi, lors de la manifestation du 1er Mai à Paris.
Manifestation du 1er mai à Paris : des militants CGT agressés et blessés, le parquet ouvre une enquête
Des militants de la CGT ont été violemment agressés à Paris ce samedi. (image Clément Lanot)
Par Actu17
Le dimanche 2 mai 2021 à 16:04

Des syndicalistes de la CGT ont été violemment agressés ce samedi en fin de manifestation à Paris. Certains de leurs véhicules ont également été dégradés et tagués. De nombreuses images montrant ces actes ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Les agresseurs au visage dissimulé profèrent également des insultes. Le parquet a ouvert une enquête qu'il a confiée aux policiers de la sûreté territoriale (ST).

Selon la CGT qui évoque ces agressions dans un communiqué, certains auteurs se sont revendiqués être "des Gilets jaunes". La confédération déplore "21 blessés dont quatre graves".

 

"Insultes homophobes, sexistes, racistes ont précédé des actes de vandalisation des véhicules des organisations [syndicales], et, bien plus grave, la haine s’est exprimée par un déchaînement de coups et de jets de projectiles. Notre organisation, la CGT, était particulièrement ciblée", affirme-t-on dans ce communiqué.

"Inacceptable et intolérable" réagit Marlène Schiappa

Interrogé par LCI, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a dénoncé un moment "scandaleux" et mis en cause samedi soir "la sécurisation de la manifestation puisque les camions ont été empêchés de dégager de la place de la Nation".

"C'est évidemment absolument inacceptable et intolérable", a réagi de son côté la ministre chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa, sur franceinfo. "Il faut que les enquêtes puissent faire la lumière sur tout ce qui s'est produit. Mais on voit qu'il y a un certain nombre de violences aux marges des manifestations, et même maintenant, dans les manifestations. On voit qu'il y a des endroits qui ont été saccagés", a-t-elle ajouté.