Mantes-la-Jolie : Un homme de 32 ans battu à mort et retrouvé dans la rue

Un homme de 32 ans a été retrouvé grièvement blessé dans une rue de Mantes-la-Jolie (Yvelines) ce samedi soir, après avoir été sauvagement battu. Transporté à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, il a succombé à ses blessures quelques heures plus tard.
Mantes-la-Jolie : Un homme de 32 ans battu à mort et retrouvé dans la rue
Illustration. (Obatala-photography / Shutterstock)
Par Actu17
Le dimanche 11 août 2024 à 20:54

Un homme de 32 ans a été battu à mort à Mantes-la-Jolie (Yvelines) ce samedi soir. Retrouvé grièvement blessé et inconscient dans la rue, Amadou a succombé à ses blessures à l'hôpital, indique une source proche de l'affaire, confirmant une information du Parisien.

C'est un passant qui a découvert la victime peu avant 21 heures sur le boulevard des Cygnes, alors qu'elle gisait dans la rue. Il a donné l'alerte, et les sapeurs-pompiers ainsi que les médecins du SMUR ont pris en charge le blessé, alors qu'il était en arrêt cardio-respiratoire. "La victime avait été sauvagement rouée de coups et présentait de multiples lésions, notamment à la tête, au visage, et au niveau de l'abdomen", expose la même source. Amadou, originaire du quartier du Val-Fourré, pourrait avoir reçu des coups à l'arme blanche de la part de ses agresseurs. Il a été transporté en état d'urgence absolue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Son décès a été prononcé tôt ce dimanche matin.

La victime connue de la justice

Les enquêteurs ont de leur côté procédé à de longues constatations à l'endroit où Amadou a été découvert. Ils vont également exploiter les images de vidéoprotection de la ville. La procureure de la République de Versailles, Maryvonne Caillibotte, a précisé que la victime avait été condamnée à plusieurs reprises par le passé "notamment pour des faits liés au trafic de stupéfiants". En janvier dernier, l'homme avait écopé d'une peine de six mois de prison ferme pour port d'arme prohibé.

L'enquête a été ouverte du chef d'homicide volontaire et confiée aux policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), ex-police judiciaire.