Meurtre de Prescillia à Estagel : un homme serait passé aux aveux

Un jeune homme âgé de 18 ans a été interpellé par les gendarmes ce mardi matin. Il est soupçonné du meurtre de la jeune Prescillia Gonzales Manrubio dont le corps sans vie avait été retrouvé dans le cimetière communal d'Estagel (Pyrénées-Orientales) le dimanche 7 juillet au matin.
Meurtre de Prescillia à Estagel : un homme serait passé aux aveux
Prescillia a été retrouvée sans vie dimanche 7 juillet. (photos Gendarmerie / Facebook)
Par Actu17
Le mercredi 2 octobre 2019 à 15:07

Le suspect qui est âgé de 18 ans et qui vit dans le même village que la victime, a été immédiatement placé en garde à vue dans les locaux des gendarmes de la section de recherches de Montpellier, où il se trouvait encore ce mercredi.

Les enquêteurs le soupçonnent d'être l'auteur du meurtre de la jeune Prescillia, qui avait été retrouvée sans vie dans le cimetière d'Estagel, le 7 juillet au petit matin.

Une trace ADN

Un prélèvement ADN relevé sur un élément de la scène de crime aurait permis aux gendarmes de confondre le suspect explique L'Indépendant. Une trace ADN d'un homme avait été relevée dans le cimetière peu après les faits, mais ce dernier était inconnu au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Pour l'heure, le procureur de la République n'a pas précisé comment les enquêteurs sont parvenus à identifier le mis en cause. Toutefois, le jeune majeur aurait reconnu les faits, donnant un récit détaillé du crime selon Le Parisien.

La victime a reçu cinq coups de couteau

La nuit du drame, le samedi 6 juillet, Prescillia, qui venait d'avoir 18 ans, s’était rendue au bal annuel des pompiers d’Estagel, sur la promenade des platanes. Elle avait ensuite disparu. Un promeneur avait retrouvé son corps sans vie, dénudé, dans le cimetière de la commune le dimanche matin. Sa famille s’était inquiétée au cours de la nuit de ne pas voir leur fille rentrer.

Elle souffrait « d’un déficit intellectuel et d’un handicap moteur léger », avait indiqué le procureur de la République. L’autopsie de la victime a montré qu’elle avait reçu 5 coups de couteau à la gorge, de face, avec la pointe d’un couteau. Le décès de Prescillia aurait été causé par une asphyxie, une « embolie gazeuse » ou une « suffocation mécanique, une pression exercée sur la bouche et le nez ».