Le jeudi 23 avril 2020 à 22:44
Le contrôle de l'attestation de déplacement dérogatoire d'un piéton a basculé dans la violence à Nice (Alpes-Maritimes), ce mardi.
Des policiers ont procédé au contrôle du confinement d'un homme de 30 ans qui cheminait dans la rue Arson à Nice, ce mardi en fin de matinée. Cet employé d’un grand hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat n'a pas pu présenter d'attestation pour justifier son déplacement.
L'intervention a totalement dégénéré et il a mordu un major de police jusqu'au sang à une main. Une blessure qui a contraint la victime à subir de nombreux examens médicaux, relate Nice Matin.
Placé en détention provisoire
L'homme, au casier judiciaire supportant déjà une condamnation pour outrage et rébellion, a été placé en garde à vue. Le mis en cause conteste les circonstances du contrôle de police et de son arrestation.
Face aux enquêteurs, il a nié avoir qualifié par deux fois le policier de « suppôt de la Gestapo ». Il devait être jugé dans le cadre d’une comparution immédiate mais a demandé un délai pour préparer sa défense. En attente de cette audience fixée à la fin du mois de mai, le trentenaire a été placé en détention provisoire, ce mercredi.
Il prévoit de déposer plainte auprès de l'IGPN
Le major, fonctionnaire de la police nationale, s'est constitué partie civile dans cette affaire. L'avocat du mis en cause, Me Darmon, a souligné que son client ne contestait pas l'absence d'attestation de déplacement dérogatoire. La police municipale l'a d'ailleurs verbalisé à hauteur de 135 euros pour cette infraction.
En revanche, il nie formellement avoir outragé et agressé le major de police. Il a prévu de déposer plainte auprès de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).