Nice : Une lycéenne de 14 ans se suicide, une enquête ouverte et la piste du harcèlement étudiée

Drame à Nice cette semaine. Une adolescente de 14 ans s'est suicidé mercredi, au domicile familial. Cette dernière aurait été victime de harcèlement scolaire par le passé. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur cette tragédie.
Nice : Une lycéenne de 14 ans se suicide, une enquête ouverte et la piste du harcèlement étudiée
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 25 novembre 2023 à 15:26

Une lycéenne de 14 ans, Zoé*, a mis fin à ses jours à Nice (Alpes-Maritimes), au domicile familial situé dans le quartier Saint-Pierre-de-Féric, ce mercredi. C'est son père qui a fait la terrible découverte dans l'après-midi, avant de prévenir les secours, rapporte Nice Matin. L'adolescente, qui devait avoir 15 ans dans les jours à venir, n'a pu être réanimée. D'après le quotidien régional, la jeune fille aurait subi du harcèlement scolaire par le passé. Le parquet a ouvert une enquête.

L'émotion est grande au sein des clubs de natation et de judo que Zoé fréquentait. Scolarisée au lycée public Estienne-d'Orves, à Nice, l'adolescente était passée par deux établissements privés catholiques, l’institution Nazareth puis le collège Don Bosco. "Nous sommes sous le choc", a réagi Eric Martinez, qui dirige l’enseignement catholique des Alpes-Maritimes, auprès de Nice Matin. Zoé avait quitté le premier établissement pour le second, en cours d'année de 4e, avec l'accord de ses parents. Eric Martinez confie ne pas savoir si le drame est en lien "avec son parcours" ou "un problème de harcèlement".

«Tout le monde était attentif»

"Des faits de harcèlement avaient été connus. La petite était suivie. Tout le monde était attentif", a déclaré un enseignant du lycée, à nos confrères. Une cellule psychologique a été ouverte à Estienne-d’Orves.

Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a indiqué rester "très prudent" à ce stade sur les circonstances du drame, précisant que la piste du harcèlement scolaire sera étudiée. Le rectorat a précisé de son côté n'avoir reçu "aucun signalement d’un établissement privé sous contrat". L'enquête a été confiée à la sûreté départementale (SD).

*le prénom a été modifié