Oise : Le chauffard force des barrages de gendarmerie, un militaire ouvre le feu et le blesse

Un chauffard a forcé plusieurs barrages de gendarmerie dans l'Oise avant de pouvoir être interpellé, dans la nuit de dimanche à lundi. Un militaire a ouvert le feu. Le mis en cause de 39 ans qui a manqué de renverser les gendarmes est déjà connu de la justice.
Oise : Le chauffard force des barrages de gendarmerie, un militaire ouvre le feu et le blesse
Illustration. (JPstock/shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 1 juin 2021 à 11:00

Même avec les pneus crevés, il a poursuivi sa course. Un automobiliste a été difficilement interpellé dans la nuit de dimanche à lundi dans l'Oise. Les gendarmes ont demandé au conducteur d'une Peugeot 307 de s'arrêter dans le quartier de la Nacre à Méru mais celui-ci a refusé et a accéléré en direction de la gare raconte Le Parisien.

Un peu plus loin, des militaires tentent de l'arrêter en utilisant un stop-stick (une herse, ndlr). Le chauffard continue sa route malgré que ses pneus sont endommagés. L'homme arrive alors devant un troisième barrage des militaires, qui parviennent à l’immobiliser.

Il percute un véhicule de gendarmerie

Un gendarme décide de s'approcher de la voiture pour ouvrir la portière et interpeller l'automobiliste. Mais ce dernier redémarre, manquant de renverser les militaires dont l'un fait usage de son arme. Le chauffard est blessé au niveau de l'épaule par le tir, mais cela ne l'empêche pas de continuer sa fuite. Il est finalement interpellé peu après, à 00h39 à un autre point de contrôle, "après avoir percuté un véhicule de gendarmerie", a indiqué la procureure de la République de Beauvais, Caroline Tharot.

Cet homme de 39 ans qui est bien connu de la justice, a été transporté à l'hôpital. Son pronostic vital n'est pas engagé. Il a ensuite été placé en garde à vue.

Les investigations ont été confiées à la brigade de recherche de Méru. L'enquête a été ouverte pour refus d’obtempérer « à une sommation de s’arrêter, dans des circonstances exposant directement autrui à un risque de mort ou d’infirmité » a indiqué la magistrate.