Le jeudi 7 novembre 2019 à 18:32
Les faits s'étaient déroulés le dimanche 29 juillet 2018 dans une maison de Bonlier (Oise). Un père de famille de 56 ans avait tiré sur son fils au niveau de sa tête, avec une carabine de calibre 22 long rifle. Grièvement blessée, la victime avait été conduite à l'hôpital et son état s'était amélioré peu après explique Le Parisien.
Une enquête avait été ouverte, dans un premier temps pour "tentative d'homicide", avant d'être requalifiée en "coups et blessures volontaires", ce qui écarte un jugement devant une cour d'assises.
"Un seul coup de fusil a été tiré, il n'y avait pas d'intention d'homicide"
Pour l'avocat du père de famille, Me Varin, il n'y avait pas d'intention de tuer : "Il a été démontré que mon client n'a jamais voulu attenter à la vie de son fils. Un seul coup de fusil a été tiré, il n'y avait pas d'intention d'homicide". Le geste du prévenu aurait aussi été "influencé" par le décès de son épouse, et mère de la victime, selon Me Varin. "Elle jouait un rôle important de modérateur entre le père et le fils et quand elle n'a plus été là, c'est devenu très compliqué".
Le quinquagénaire devait être jugé ce mardi au tribunal correctionnel de Beauvais. L'audience a finalement été reportée au 17 mars prochain. L'avocat du prévenu a alors effectué une demande de remise en liberté provisoire pour son client, écroué depuis le 31 juillet 2018. Une requête qui a été acceptée par la justice.