Le mercredi 14 décembre 2022 à 12:33 - MAJ mercredi 14 décembre 2022 à 17:00
Une boutique de téléphonie Bouygues située au 72 avenue des Ternes à Paris (XVIIe) a été victime d'un vol à main armée ce mercredi matin selon nos informations. Les deux auteurs ont pris la fuite avec un butin estimé à ce stade autour de 30 000 euros. Les policiers du premier district de police judiciaire (DPJ) ont été chargés des investigations et des constatations sont en cours sur place.
Les deux braqueurs sont arrivés sur un scooter vers 10h40 et ont fait irruption dans la boutique, en gardant leur casque pour dissimuler leur visage. "Ils ont exhibé une arme de poing - un revolver - et se sont emparés d'une trentaine de téléphones neufs, uniquement des iPhone", confie une source proche de l'affaire. Les deux complices sont repartis sur leur deux-roues en direction de la porte Maillot. Aucun coup de feu n'a été tiré et il n'y a pas de blessé à déplorer.
La boutique SFR située à côté braquée deux fois
Il y a un mois, la boutique SFR située juste à côté, à la même adresse, avait été braquée par deux individus. Les malfaiteurs avaient mis la main sur des iPhone 14, avant de disparaître sur un scooter. Deux suspects avaient été interpellés peu après à leur domicile. Le même magasin avait aussi été braqué le 20 octobre dernier.
Plus récemment, le mardi 6 décembre au matin, une boutique Bouygues située au 82 avenue Victor-Hugo, dans le XVIe arrondissement, a également été la cible d'un vol à main armée commis par deux hommes. Ces derniers ont eux aussi exhibé une arme de poing pour menacer les employés et ont pris la fuite sur un deux-roues avec un butin estimé à plus de 40 000 euros, composé de quelques dizaines de téléphones neufs.
Fin novembre, les enquêteurs du service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92) ont interpellé trois mineurs - vivant dans la même cité à Nanterre - soupçonnés d'être les auteurs d'au moins sept vols à main armée dans des magasins de téléphonie, dans les Hauts-de-Seine et à Paris. Mis en examen, deux d'entre eux ont été placés en détention provisoire, le troisième sous contrôle judiciaire.