Paris : La compagne du policier est morte étranglée, le fonctionnaire suspecté toujours recherché

La victime de 28 ans est morte étranglée selon les premiers éléments de l'autopsie. Son compagnon, policier, est toujours recherché ce dimanche.
Paris : La compagne du policier est morte étranglée, le fonctionnaire suspecté toujours recherché
Illustration. (Jose Hernandez/Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le dimanche 30 janvier 2022 à 12:07 - MAJ dimanche 30 janvier 2022 à 12:28

L'autopsie réalisée sur le corps de la femme découverte sans vie vendredi soir dans un appartement à Paris a confirmé la piste criminelle, avec un décès par strangulation, a indiqué dimanche le parquet de Paris. Le compagnon de cette jeune femme, un gardien de la paix connu pour violences conjugales, est de son côté toujours recherché, selon cette source. Le corps de la victime avait été retrouvé vendredi par des policiers du XIXe arrondissement de Paris.

Ceux-ci s'étaient rendus au domicile de ce gardien de la paix de 29 ans après avoir été alertés par ses collègues du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), inquiets de ne plus avoir de ses nouvelles alors qu'il était censé prendre son poste vendredi en début d'après-midi.

A son domicile, l'homme, entré dans la police en 2012, est absent. En revanche, les policiers retrouvent dans la salle de bains le corps de sa compagne. Âgée de 28 ans, elle n'était pas policière. Selon une source proche de l'enquête, le suspect est propriétaire d'une voiture citadine blanche, qu'il est susceptible d'avoir utilisée pour prendre la fuite, et il est possiblement muni de son arme de service.

Une alternative aux poursuites pour des violences conjugales

L'homme recherché avait été placé en garde à vue en octobre 2019 pour des violences sur sa compagne de l'époque, selon une source policière. Il avait alors écopé d'une alternative aux poursuites pour des violences conjugales, selon une source judiciaire.

Il "avait fait l’objet d’une convocation pour un stage de sensibilisation aux violences conjugales", selon une source policière. Sur le plan administratif, il avait été sanctionné d'un avertissement, selon cette même source. L'avertissement est une sanction disciplinaire du premier groupe, la plus basse de la fonction publique, et ne fait l'objet d'aucune mention dans le dossier de l'agent. Il a également fait l'objet d'un "suivi social", assuré par des psychologues, assistantes sociales et médecins de prévention.