Le mercredi 31 mai 2023 à 13:44 - MAJ mercredi 31 mai 2023 à 14:04
Ils avaient pris l'habitude de se servir dans les magasins de luxe du centre de Paris mais également dans ceux de La Vallée Village, un centre commercial situé à Serris (Seine-et-Marne). Deux hommes et deux femmes, affirmant être originaires de Cuba, ont été interpellés en flagrant délit par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) du commissariat du Centre, jeudi 25 mai dans l'après-midi, alors qu'ils venaient de faire main basse sur près de 20 000 euros de sacs à main dans une luxueuse enseigne, sans attirer l’œil des employés. Au total, près de 100 000 euros de biens volés ont été retrouvés par les enquêteurs a appris Actu17.
Les fonctionnaires en civil avaient repéré le quatuor peu avant leur interpellation, et les ont observés agir discrètement dans cette boutique de la rue Saint-Honoré située non loin de la place Vendôme (Ier). "Ils étaient en communication entre eux par téléphone au moment des vols, en utilisant des kits main-libre. Il s'agit de personnes bien expérimentées dans le domaine et déjà connues des services de police", observe une source proche de l'enquête.
80 000 euros de produits volés à leur domicile
La voiture des suspects a ensuite été fouillée par les enquêteurs, qui ont découvert près de 5000 euros de lunettes volées. Une perquisition a été menée dans le logement des suspects, situé en Seine-Saint-Denis. Cette fois, les policiers ont découvert un véritable stock de produits de luxe : de nombreux vêtements, des sacs à main et des chaussures.
Les enquêteurs du service de l'accueil et de l'investigation de proximité (SAIP) n'ont pas mis longtemps à déterminer qu'il s'agissait du butin d'une longue série de vols. Près de 80 000 euros de produits volés ont été saisis dans le logement.
Les quatre suspects âgés de 39 à 61 ans, en situation irrégulière en France, ont été déférés au terme de leur garde à vue, samedi. Sollicité concernant cette affaire, le parquet de Paris nous indique qu'ils sont désormais convoqués devant la justice le 24 novembre prochain, mais n'a pas souhaité préciser s'ils avaient été laissés libres, placés sous contrôle judiciaire ou en détention provisoire.