Le samedi 21 octobre 2023 à 11:12 - MAJ samedi 21 octobre 2023 à 11:24
Salim, 45 ans, a été mis en examen pour "tentative de meurtre sur personne vulnérable, vol et recel" après l'agression très violente d'une femme de 89 ans à Paris, rapporte Le Parisien.
Le 15 août dernier, en plein cœur de l'été, une femme prévient la police après avoir découvert que sa belle-mère, Jacqueline, 89 ans, a été attaquée dans son domicile à Paris. À l'arrivée des sapeurs-pompiers et des policiers, ils découvrent Jacqueline dans un état alarmant. "Son visage est ensanglanté et tuméfié. Elle présente des marques de strangulation et deux de ses dents cassées sont ramassées dans la chambre", selon une source proche de l'enquête, citée par le quotidien francilien.
Jacqueline est immédiatement conduite à l'hôpital. Elle souffre de plusieurs fractures au visage et d'une hémorragie. Les urgences médico-légales lui accordent quarante-deux jours d’incapacité totale de travail. "J'ai senti la vie me quitter", témoigne la victime aux enquêteurs, depuis son lit d'hôpital, le 19 août.
Un lourd casier judiciaire
La police utilise les images de vidéoprotection du quartier et les données de bornage téléphonique pour identifier formellement Salim, 45 ans, le 26 septembre. Cet homme, fiché S, possède un lourd casier judiciaire, avec des condamnations pour vol avec violences ayant entraîné la mort, viol, séquestration, ainsi que deux évasions, avec un total de 28 ans de prison.
Les policiers interviennent au domicile du suspect. Ce dernier tente de fuir en sautant par la fenêtre mais est rapidement rattrapé. La perquisition révèle non seulement des objets volés lors de l'agression, mais également des bijoux, des téléphones et des trousseaux de clés. Salim nie les faits durant sa garde à vue.
Placé en détention provisoire
Au moment de son déferrement, Salim se plaint de douleurs dorsales et abdominales. Conduit à l’hôpital, il tente une nouvelle fois de s’enfuir mais est stoppé. Après sa mise en examen, l'homme a été placé en détention provisoire. Le suspect était également visé par une obligation de quitter le territoire (OQTF).