Le vendredi 21 mars 2025 à 21:10 - MAJ vendredi 21 mars 2025 à 21:39
Un homme âgé de 22 ans a été mis en examen ce vendredi 21 mars par un juge antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "apologie du terrorisme", rapporte Paris Match. Il a été placé en détention provisoire. Une information confirmée par le parquet national antiterroriste (PNAT).
Le PNAT précise qu'une information judiciaire a été ouverte des chefs de "préparation individuelle à la commission d'un acte de terrorisme", "apologie publique d’un acte de terrorisme commise eu moyen d’un service de communication au public en ligne", et "refus de remettre aux autorités judiciaires ou de mettre en œuvre la convention secrète de chiffrement d’un moyen de cryptologie".
Le suspect a été interpellé en début de semaine par les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au domicile de ses parents situé à Meaux (Seine-et-Marne). Cet homme est soupçonné d’avoir consulté plusieurs sites internet traitant de la fabrication d’engins explosifs artisanaux et de l’acquisition de produits permettant de les confectionner.
Le suspect a séjourné en zone irako-syrienne
Il est également soupçonné d'avoir acquis un drone dans le but de le modifier pour l'équiper d'une bombe qu'il aurait fabriquée. Selon nos confrères, l'enquête a révélé que le jeune homme avait séjourné pendant un an en zone irako-syrienne avant de regagner la France. Le suspect a également fait l'apologie du terrorisme sur internet, glorifiant l'attentat contre Charlie Hebdo, tout en affirmant que la France était un pays de "kouffars". Le suspect souffre de troubles schizophréniques, ajoute Paris Match.
La directrice de la DGSI, Céline Berthon, a récemment rappelé la vigilance des services de sécurité concernant les Français présents sur le sol syrien. "Nous suivons le parcours des Français présents sur le sol syrien. Certains de nos ressortissants, qui évoluent notamment dans le Nord-Ouest syrien, ont pu être observés en marge des groupes armés qui ont chassé Bachar el-Assad", a-t-elle souligné.