Périgueux : Un élève policier en garde à vue pour le viol d'une camarade, qui reconnait finalement avoir menti

Placée en garde à vue, un élève gardien de la paix de l'école de police de Périgueux a finalement été remis en liberté. Il était accusé par une jeune élève policière adjoint (PA) de viol. Cette dernière a admis avoir menti et qu'il s'agissait d'un rapport sexuel consenti.
Périgueux : Un élève policier en garde à vue pour le viol d'une camarade, qui reconnait finalement avoir menti
L'école nationale de police de Périgueux. (Google view)
Par La Rédaction
Le samedi 20 janvier 2024 à 16:16

Une jeune élève policière adjoint (PA) de l'école nationale de police (ENP) de Périgueux (Dordogne) a déclaré avoir été victime d'un viol de la part d'un élève gardien de la paix le week-end dernier. Interrogé par les enquêteurs, elle a finalement avoué qu'elle avait menti, a appris Actu17.

La jeune élève a alerté sa hiérarchie dimanche 14 janvier. Elle a déclaré avoir été violée durant la nuit par un élève policier de la 272e promotion de gardien de la paix, au sein de l'école. Le suspect a été interpellé puis placé en garde à vue afin d'être questionné.

Des messages effacés

Dans le même temps, les enquêteurs ont relevé des incohérences dans le récit de la plaignante. "Elle a reconnu avoir menti et qu'elle avait eu un rapport sexuel consenti avec cet homme, expliquant avoir volontairement effacé les messages de son téléphone qui prouvaient cette relation", confie une source proche de l'affaire. La garde à vue du futur policier a été levée et l'enquête classée sans suite.

La jeune femme est désormais visée par une enquête disciplinaire et pourrait voir sa carrière dans la police nationale écourtée.