Policier lynché lors de la manifestation des soignants à Paris : 2 hommes seront jugés en juillet

Les deux suspects seront jugés le 30 juillet prochain. Ils sont accusés d'avoir fait partie des personnes qui ont participé au lynchage d'un policier tombé au sol lors de la manifestation des soignants à Paris, ce mardi.
Policier lynché lors de la manifestation des soignants à Paris : 2 hommes seront jugés en juillet
Un policier a été violemment frappé par plusieurs personnes alors qu'il était tombé au sol. (capture écran vidéo @AnthonyDepe)
Par Actu17
Le samedi 20 juin 2020 à 17:52

Ils faisaient partie des 32 personnes interpellées au cours de la manifestation. Deux hommes accusés de s'en être violemment pris à un policier, ont été déférés à l'issue de leur garde à vue pour être jugés dans le cadre d'une comparution immédiate.

Leur procès a finalement été renvoyé le 30 juillet prochain écrit Le Parisien. Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

L'un des deux hommes est accusé d'être celui qui a fait le croche-pied au fonctionnaire pour le faire tomber par terre. Il est poursuivi pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique avec une incapacité totale de travail (ITT) inférieure à huit jours. L'homme avait été filmé par un journaliste indépendant, dont les images ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

Le second mis en cause est poursuivi pour violences volontaires aggravées, car elles ont été commises en réunion et avec arme, sur une personne dépositaire de l'autorité publique. Il sera aussi jugé pour rébellion et outrage.

Outre les 32 interpellations, 19 membres des forces de l'ordre avaient été blessés durant cette manifestation émaillée de violences avait indiqué la préfecture de police. 38 CRS ont également été contusionnés selon nos informations.

Une infirmière sera jugée en septembre, elle a déposé plainte à l'IGPN

C'est lors de cette même manifestation qu'une infirmière âgée de 50 ans a été interpellée et placée en garde à vue, après avoir lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, en leur faisant des doigts d'honneur.

Son arrestation, qualifiée de "violente" par certains observateurs, est à l'origine d'une polémique. En outre, la quinquagénaire a déposé plainte à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

La mise en cause qui a reconnu les faits qui lui sont reprochés, sera jugée le 25 septembre prochain.