Le lundi 6 mai 2024 à 20:00
Un adolescent de 16 ans est tombé dans un guet-apens dimanche après-midi à Reims (Marne) avant d'être enlevé, séquestré et violemment frappé. Relâché un peu plus tard, il a été conduit à l'hôpital alors qu'il était "gravement blessé", sans que son pronostic vital soit engagé, indique le procureur de la République, François Schneider, confirmant une information du Parisien.
Ce lycéen, décrit comme un "jeune homme sans histoire" par le magistrat, pensait avoir rendez-vous avec un de ses proches vers 15h30 dimanche. Mais une fois arrivé sur place, il a été mis de force dans une Renault Clio avant d'être roué de coups par plusieurs personnes qui l'ont alors conduit dans un appartement de la rue Alain-Polliart, située dans le quartier Pays-de-France, expose une source proche de l'affaire. L'adolescent a ensuite été conduit dans une cave où il a reçu une nouvelle fois une pluie de coups.
Gravement blessé, la victime a finalement été relâchée dans la rue François-Arago, située à 300 mètres. C'est une automobiliste qui passait par là qui l'a prise en charge avant d'alerter les secours. L'adolescent souffre de plusieurs fractures au nez et présente de multiples hématomes sur tout le corps ainsi que d'une coupure d'environ cinq centimètres à la tempe droite, décrit la même source. "Il souffre de pertes de mémoire", précise-t-on.
Des proches de la jeune femme recherchés
Plusieurs suspects sont recherché par les enquêteurs du service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) de Reims, chargés de cette enquête. Le procureur de la République évoque ce lundi soir "une relation intime avec une jeune femme", ajoutant que les faits sont "en lien avec cette relation". D'après la source proche de cette affaire, les proches de la jeune femme sont soupçonnés d'avoir organisé ce guet-apens violent, sans que l'on connaisse leurs motivations à ce stade. Un frère, un cousin et la mère de la jeune femme feraient partie des suspects recherchés.
L'enquête a été ouverte des chefs de "violences aggravées" et d'"enlèvement et séquestration". Des auditions sont en cours, a précisé le procureur, qui n'a pas souhaité en dire plus à ce stade, "pour protéger le bon déroulement de l’enquête". L'incapacité totale de travail (ITT) de la victime n'a pas encore été évaluée.