Rennes : Déjà condamné pour violences conjugales, un homme en garde à vue pour le meurtre de sa compagne

Une femme de 40 ans a été tuée à Rennes (Ille-et-Vilaine) dans la nuit de mercredi à jeudi. Son compagnon a été placé en garde à vue.
Rennes : Déjà condamné pour violences conjugales, un homme en garde à vue pour le meurtre de sa compagne
Une femme a été tuée par arme blanche dans son logement situé dans l'allée Saint-Gildas à Rennes. (capture écran Google)
Par Actu17
Le jeudi 20 août 2020 à 19:36

Un homme âgé de 43 ans a été interpellé dans la nuit de mercredi à jeudi pour le meurtre de sa compagne, dans son appartement situé allée Saint-Gildas dans le quartier Maurepas à Rennes, rapporte France 3.

Peu avant, le mis en cause avait alerté les secours pour les prévenir "qu'il venait de tuer sa femme", a précisé le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc. Les policiers et les pompiers sont arrivés sur place vers 00h55. Il était déjà trop tard. La victime âgée de 40 ans était décédée. Cette dernière a été victime de violences suivies d'un ou plusieurs coups de couteau.

Le mis en cause qui était sous l'emprise de l'alcool au moment de son interpellation, a été placé en garde à vue.

Six condamnations

Cet homme âgé de 43 ans a déjà été condamné à six reprises par le passé, entre 2003 et 2016. Il avait cette année là écopé d'une peine d'un an de prison dont huit mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans, pour violences volontaires commis avec arme sur concubin. Des faits qui s'étaient produits le 26 novembre 2015. La victime était la quadragénaire tuée au cours de la nuit.

"Le suivi de l’intéressé, portant notamment sur une obligation de soin en relation avec une consommation problématique d’alcool, a pris fin en 2018", a également mentionné le parquet. Le couple était sans enfant précise-t-on.

Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale de Rennes. Une autopsie qui a été pratiquée ce jeudi permettra de déterminer les causes exactes du décès de la victime. Il s'agirait du 47ème féminicide depuis le 1er janvier selon un décompte cité par Le Parisien.