Le jeudi 27 août 2020 à 14:36
Deux jours après l'agression d'un chauffeur de bus de la RATP survenue sur son circuit de la ligne 133 à Dugny, les policiers de La Courneuve en charge de l'enquête ont convoqué trois hommes. Ils sont soupçonnés d'avoir pris part aux violences et ont été placés en garde à vue, rapporte France Bleu.
La scène qui a eu lieu mardi en début de soirée a ému les internautes, après la diffusion d'une vidéo de près d'une minute sur laquelle on voit l'agent se faire projeter au sol et frapper.
Ce dernier, qui ne souffrait pas de blessure grave, a été conduit à l'hôpital. Deux jours d'Incapacité totale de travail (ITT) lui ont été délivrés et une assistance psychologique lui a été proposée par son employeur, relate Le Parisien. Une plainte a été déposée le soir même.
Suite à l'agression inacceptable d'un machiniste de la ligne 133 à Dugny (93) les policiers de La Courneuve ont identifié les auteurs présumés de ces violences. Convoqués, 3 hommes se sont présentés au commissariat et ont été placés en GAV.
L'enquête se poursuit. https://t.co/kFnGpTiOx7— Préfecture de Police (@prefpolice) August 27, 2020
Dans un communiqué, la RATP a expliqué qu'un « différend de circulation serait à l’origine de l’altercation », et que la police et le Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) sont intervenus rapidement. Le groupe a assuré condamner « avec la plus grande fermeté ces actes de violence inacceptables » tout en apportant son soutien à l'agent.
Le conducteur a été conduit à l’hôpital. Aucune blessure grave n’est heureusement à déplorer. Une assistance psychologique lui a immédiatement été proposée. L’entreprise accompagne l’agent dans toutes ses démarches, dont le dépôt de plainte effectué hier.
— RATP Group (@RATPgroup) August 26, 2020
Les syndicats de la profession dénoncent des incivilités et des agressions devenues « presque banales ». De son côté, la RATP a mis en place des mesures de protection et d'alerte, comme des vitres anti-agressions et une alarme discrète, en plus des caméras embarquées. Toutefois, ces dispositifs ne semblent pas empêcher les agressions ou dissuader leurs auteurs.