Toulouse : Un chauffard refuse d'obtempérer et percute des piétons, neuf blessés dont quatre graves

Quatre des victimes ont été évacuées à l'hôpital en état d'urgence absolue. Le chauffard de 32 ans qui était ivre a été placé en garde à vue.
Toulouse : Un chauffard refuse d'obtempérer et percute des piétons, neuf blessés dont quatre graves
Un chauffard a blessé une dizaine de personnes à Toulouse, percutant deux véhicules.
Par Actu17
Le dimanche 4 septembre 2022 à 16:25 - MAJ dimanche 4 septembre 2022 à 20:08

Un automobiliste de 32 ans circulant à pleine vitesse a refusé d'obtempérer aux policiers ce dimanche matin peu après 6 heures, à Toulouse (Haute-Garonne). Dans sa fuite, sur l'avenue de Fronton, il a percuté des piétons et plusieurs personnes se trouvant devant un véhicule à l'arrêt a indiqué la préfecture de Haute-Garonne. Neuf personnes ont été blessées au total.

Quatre blessés ont été évacués en état d'urgence absolue à l'hôpital. Deux d'entre elles auraient leur pronostic vital engagé selon le parquet. Quatre autres personnes ont été blessées et évacuées en état d'urgence relative. Une personne légèrement blessée a aussi reçu des soins sur place. 25 pompiers et des véhicules du SAMU ont été envoyés sur les lieux pour prendre en charge les victimes.

Placé en garde à vue

Le chauffard au volant d'une BMW a percuté deux véhicules au total, qui étaient à l'arrêt. Ce dernier a franchi plusieurs feux rouges et commis de nombreuses infractions au code de la route a ajouté la préfecture. L'homme de 32 ans, qui était alcoolisé, a été interpellé et placé en garde à vue différée, puis en cellule de dégrisement. Des analyses toxicologiques vont être réalisées afin de déterminer s'il avait également consommé de la drogue. Quatre autres personnes se trouvaient dans sa voiture.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse.

«Ce sont les voyous qui tuent et pas la police»

"Le refus d'obtempérer n'est pas un "simple" délit sans gravité", réagit Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO, sur Twitter. "Énième refus d’obtempérer qui démontre bien que ce sont les voyous qui tuent et pas la police", affirme de son côté Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP). "La vie d’innocentes victimes doit passer avant celle des voyous".

"Police et justice doivent travailler ensemble afin que des peines fermes et adaptées sanctionnent les auteurs à la hauteur de leurs actes, à la hauteur de la souffrance des victimes mais également afin de dissuader toute personne de l'imiter ou de réitérer", réclame le syndicat Alternative Police Nationale dans un communiqué, qui félicite dans le même temps les policiers pour leur "sang froid et leur professionnalisme dans ce genre de situation, permettant l'interpellation de l'auteur".