Trafic d'œuvres d'art : 101 interpellations et 19 000 objets précieux retrouvés, annonce Interpol

Trafic d'œuvres d'art : 101 interpellations et 19 000 objets précieux retrouvés, annonce Interpol
Une vaste opération internationale a permis l'interpellation de 101 suspects et la saisie de 19 000 objets précieux. (photo Interpol)
Par Actu17
Le mercredi 6 mai 2020 à 14:00

Un vaste coup de filet international a été mené dans 103 pays contre le trafic d’œuvres d'art et d'antiquités.

Pas moins de 101 suspects ont été interpellés et 19 000 objets précieux volés ont été retrouvés lors d'une importante opération internationale contre le trafic d’œuvres d'art et d'antiquités, a annoncé Interpol ce mercredi.

Dans un communiqué, l'organisation de coopération policière internationale basée à Lyon énumère le type d'objets qui ont pu être saisis par les enquêteurs : des monnaies anciennes, des pièces archéologiques, des objets de céramique et des armes anciennes, notamment.

Ces objets sont « issus de pillages dans des pays frappés par la guerre ou encore volés dans des musées et sites archéologiques » précise l'écrit. Les autorités ont aussi mis la main sur du matériel utilisé par les malfaiteurs, comme des détecteurs de métaux.

300 enquêtes dans deux opérations menées simultanément

Deux opérations regroupant 300 enquêtes ont été conduites dans un même temps, l'une nommée « Athena II » et dirigée par l'Organisation mondiale des douanes (OMD) et Interpol, l'autre intitulée « Pandora IV », axée sur l'Europe et coordonnée par Europol et la Guardia Civil espagnole. Les autorités madrilènes, ont saisi « quelques objets précolombiens extrêmement rares » tel qu'un masque de Tumaco en or.

La Police fédérale argentine a retrouvé 2 500 pièces de monnaies anciennes, qui constituent « la plus grande saisie pour cette catégorie d'objets » au sein de cette opération d'envergure internationale.

« Il ne s'agit nullement d'une activité glamour menée par d'élégants gentlemen faussaires, mais bien d'actes de délinquance commandités par des réseaux criminels internationaux », a tenu à rappeler Catherine Bolle, directrice exécutive d'Europol.