«Tuez-les !» : Des policiers attaqués lors d'une intervention à Sartrouville

Les forces de l'ordre venaient d'interpeller un suspect à proximité d'un point de deal lorsqu'elles ont été attaquées par un groupe d'individus.
«Tuez-les !» : Des policiers attaqués lors d'une intervention à Sartrouville
Les policiers ont été agressés lors d'une interpellation à Sartrouville ce lundi. (captures écran / DR)
Par Actu17
Le mardi 19 avril 2022 à 16:40

Les policiers ont été agressés à Sartrouville (Yvelines) au cours d'un contrôle suivi d'une interpellation à proximité d'un point de deal, rue Fernand-Léger, ce lundi après-midi. Un homme a été interpellé et placé en garde à vue. Une vidéo montrant une partie de l'intervention a été diffusée sur les réseaux sociaux.

L'affaire a débuté lorsque les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont investi un point de deal. "La situation a ensuite dégénéré quand plusieurs individus sont venus à leur contact" décrit une source proche de l'affaire. Des renforts ont été demandés et des policiers sont rapidement arrivés sur place. Les forces de l'ordre ont ensuite utilisé des moyens lacrymogènes pour faire reculer les agresseurs.

«C'est la guerre !»

Un homme a été interpellé sur le point de deal après avoir tenté de prendre la fuite. Alors qu'il est en train d'être installé dans la voiture de la BAC, plusieurs individus s'en prennent aux policiers dans un climat très tendu. L'un des agresseurs, qui filme la scène avec son téléphone, crie "Tuez-les !". "Vous faites quoi là ?", lâche-t-il aux fonctionnaires avant d'appeler ses complices à "bloquer" les agents. Les policiers démarrent malgré des conteneurs poubelles placés devant leur voiture. Quelqu'un jette aussi un vélo sur le véhicule. "C'est la guerre !", hurle l'homme qui filme.

Le syndicat Alliance Police Nationale des Yvelines a réagi à cette affaire sur Twitter. L'organisation "condamne fermement ces violences et apporte son soutien sans réserve aux policiers de Sartrouville face à des individus qui appellent à les tuer ! Tant que la justice ne sera pas plus sévère, nous continuerons d'être attaqués...".