«Uber shit» : Une jeune femme interpellée en pleine livraison de drogue à Saint-Étienne

Une jeune femme de 25 ans a été interpellée par les policiers de la brigade anticriminalité à Saint-Étienne (Loire) alors qu'elle effectuait des livraisons de drogue. Les forces de l'ordre ont découvert de la cocaïne, du cannabis et plus de 500 euros en liquide dans son véhicule.
«Uber shit» : Une jeune femme interpellée en pleine livraison de drogue à Saint-Étienne
Illustration. (Obatala-photography/shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 7 novembre 2024 à 22:51 - MAJ samedi 9 novembre 2024 à 18:45

Une jeune femme de 25 ans a été interpellée par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) alors qu'elle était en pleine livraison de drogue, à Saint-Étienne (Loire). Un mode opératoire bien connu des forces de l'ordre surnommé "Uber shit". De la cocaïne et du cannabis ont été découverts dans la voiture qu'elle conduisait.

C'est lors d'un contrôle routier dans le quartier Villeboeuf, ce mardi vers 18h15, que les policiers de la BAC ont interpellé cette jeune femme au volant d'une voiture. Durant les vérifications, les forces de l'ordre ont senti une forte odeur de cannabis qui se dégageait de l'habitacle. Interrogée, la conductrice a fini par remettre un pochon de résine de cannabis qu'elle avait sur elle.

La drogue était dissimulée dans les garnitures de l'habitacle

Les policiers décident de la placer en garde à vue et fouillent son véhicule. "Ils ont dû démonter les garnitures des portières et du tableau de bord pour trouver la drogue dissimulée", expose une source proche de l'affaire. Environ 300 grammes de résine de cannabis, une dizaine de grammes de cocaïne, ainsi qu'un peu plus de 500 euros en liquide ont été saisis.

En exploitant le téléphone de la jeune femme, les enquêteurs ont découvert une liste d'adresses où elle devait se rendre pour livrer la drogue. Elle a reconnu les faits durant son audition. La suspecte n'était jusqu'ici que peu connue des services de police, selon la même source. Elle a été déférée ce mercredi matin au parquet de Saint-Étienne dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), le "plaider coupable à la française", et a écopé d'une peine de huit mois de prison avec sursis et 1500 euros d'amende.