Un homme interpellé pour avoir laissé son chien mourir de faim dans un appartement près de Toulouse

Un malinois de 5 ans a été retrouvé mort, vraisemblablement de faim, dans un appartement abandonné près de Toulouse. Le maître, poursuivi pour cruauté envers un animal, encourt jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Un homme interpellé pour avoir laissé son chien mourir de faim dans un appartement près de Toulouse
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 22 avril 2023 à 17:31 - MAJ dimanche 25 août 2024 à 12:20

Un malinois âgé de 5 ans, "Choco", a été retrouvé mort dans un appartement abandonné à Quint-Fonsegrives, près de Toulouse (Haute-Garonne), rapporte La Dépêche. Le chien aurait péri de faim. Son maître, un homme de 37 ans, a été interpellé ce mercredi. Il est désormais poursuivi pour "sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique, ayant entraîné la mort". Il encourt jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et une amende de 75 000 euros.

L'affaire a débuté début avril lorsque l'ex-compagne du maître, âgée de 27 ans, s'est rendue à l'appartement pour récupérer ses affaires. Inquiète de l'odeur de putréfaction et de l'absence de réaction de Choco, elle a fait appel à une amie pour forcer l'entrée. Les deux femmes ont découvert une scène d'horreur à l'intérieur : des mouches mortes, des asticots et le cadavre du chien.

Selon une source proche du dossier citée par La Dépêche, Choco aurait tenté de se nourrir en ingérant des objets qui l'ont probablement empoisonné.

Il reconnaît les faits

La police a été alertée et une enquête a été ouverte. Introuvable, le maître de Choco a finalement été localisé et placé en garde à vue après près de deux semaines d'investigations. Cet homme a reconnu les faits et affirme avoir quitté l'appartement en février après avoir été menacé par des inconnus armés et aurait eu peur de revenir sur place. Le suspect aurait également déclaré "regretter l'abandon et la mort de Choco" selon le quotidien régional. Il comparaîtra prochainement devant le tribunal correctionnel de Toulouse.