Un meurtre et une tentative de viol en pleine rue en 24h à Paris : un migrant de 24 ans arrêté

Un migrant érythréen de 24 ans est accusé d'avoir tué un homme en pleine rue porte d’Aubervilliers dans la nuit de vendredi à samedi, puis d'avoir tenté de violer une femme la nuit suivante à Paris.
Un meurtre et une tentative de viol en pleine rue en 24h à Paris : un migrant de 24 ans arrêté
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Par Actu17
Le mardi 11 mai 2021 à 20:47

Un meurtre et une tentative de viol en l'espace de 24 heures. Placé en garde à vue, à deux reprises, le tueur présumé de 24 ans qui est un migrant érythréen, a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP), où il a été admis explique Le Parisien.

Ce sont des passants qui ont donné l'alerte dans la nuit de vendredi à samedi. Ils venaient de découvrir le corps sans vie d'un homme dans un buisson, dans la rue Cesaria-Évora (XIXe). La victime gisait dans son sang. A proximité du cadavre de cet homme, qui était lui aussi un migrant, les enquêteurs ont découvert une pierre ensanglantée. L'autopsie a montré que le défunt - né en 1986 et originaire du Soudan - avait été tué à coups de pierre sur la tête et au larynx. La brigade criminelle de de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) a été chargée de cette enquête.

Son ADN a permis de le confondre

Les policiers ont rapidement identifié un suspect dans ce dossier. La nuit suivante, une professeure de Français a été victime d'une tentative de viol en pleine rue, au niveau de la place de la Bataille de Stalingrad (XIXe). L'auteur présumé a été interpellé par les policiers de l'arrondissement qui sont rapidement arrivés sur les lieux. Ce migrant érythréen a été placé en garde à vue dans les locaux du deuxième district de police judiciaire (DPJ).

Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont découvert que son ADN était celui qui avait été retrouvé sur la scène de crime de la rue Cesaria-Évora. Les images de vidéosurveillances n'ont fait que confirmer cette piste précise le quotidien francilien.

Le mis en cause a été placé de nouveau en garde à vue dimanche, avant d'être amené à l'IPPP, dans la nuit de lundi à mardi. Une expertise psychiatrique permettra de déterminer si cet homme peut être tenu responsable de ces actes, devant la justice.