Le mardi 21 juin 2022 à 18:43
Douze suspects ont été interpellés dans la région lyonnaise - à Lyon, Vénissieux, Bron et Vaulx-en-Velin - lundi 13 juin, dans le cadre d'une vaste enquête sur un trafic de stupéfiants a annoncé la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de la Gironde, confirmant une information du Progrès. Ces huit hommes et ces quatre femmes ont été mis en examen et placés en détention provisoire au terme de leur 96 heures de garde à vue.
Lors des perquisitions, les enquêteurs de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux et les policiers de la sûreté départementale du Rhône ont mis la main sur environ 600 kilos de résine de cannabis, 40 kilos d'herbe et 4,8 kilos de cocaïne, ainsi que sur des armes à feu, dont deux fusil d'assaut (une Kalachnikov et un M16), et 200 munitions de divers calibres. Environ 170 000 euros en numéraire, des voitures, et des montres de luxe de marque Rolex ont également été saisis.
Deux ans d'investigations
Les investigations ont débuté il y a deux ans, en juillet 2020, à Bordeaux, lorsque les policiers ont interpellé huit individus qui importaient du cannabis depuis l'Espagne. 450 000 euros ont été saisis et l'enquête s'est poursuivi. Un complice a alors été identifié en région lyonnaise. Quelques mois plus tard, en mai 2021, les forces de l'ordre ont intercepté plusieurs convois de drogue contenant des centaines de kilos de cannabis.
Les enquêteurs ont ensuite identifié un homme de 36 ans - la tête du réseau -, déjà condamné pour trafic de drogue, ainsi qu'une jeune femme de 24 ans, inconnue des services de police, qui avait pour mission de conduire les voitures chargées en stupéfiants. Les deux suspects domiciliés dans la région de Lyon, étaient à l'origine de ces livraisons destinées à plusieurs villes dans l'hexagone, ainsi qu'en Belgique et en Suisse.
En décembre dernier, la JIRS de Bordeaux a alors été co-saisie du dossier. Les dix autres suspects âgés de 25 à 35 ans ont été identifiés durant les mois suivants, jusqu'à ce coup de filet en tout début de semaine dernière, auquel le RAID et les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont participé.