Une jeune femme rouée de coups, déshabillée et tondue près de Nîmes

Une jeune femme a été violemment agressée ce lundi à Milhaud (Gard), après avoir rejoint un ami en voiture. Ses agresseurs, une femme et un mineur, l'ont frappée, lui ont coupé des mèches de cheveux et l'ont abandonnée en sous-vêtements. La victime a été secourue par un voisin.
Une jeune femme rouée de coups, déshabillée et tondue près de Nîmes
Illustration. (HJBC / Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 3 octobre 2024 à 18:49

Une jeune femme a été victime d’une violente agression sur la commune de Milhaud, près de Nîmes (Gard), ce lundi 30 septembre vers 22h30.

Cette agression, signalée à la brigade de gendarmerie de Calvisson par la victime, est survenue alors qu’elle venait de rejoindre un ami qui était venu la chercher en voiture, indique la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué ce jeudi, confirmant une information de France 3. Ce n’est qu’après être montée dans le véhicule qu’elle a remarqué la présence d’une femme et d’un mineur à l’arrière. Peu après, le véhicule s’est arrêté dans une zone isolée de la garrigue.

C'est à ce moment que la jeune femme a été prise à partie par les occupants du véhicule. Selon le communiqué de la procureure de la République, ses agresseurs lui ont "alors porté des coups de poing et de pied". La violence ne s’est pas arrêtée là, puisque ses assaillants lui ont également coupé deux mèches de cheveux à l’aide d’une tondeuse. Après l'avoir forcée à se déshabiller, ils l’ont abandonnée sans téléphone et en sous-vêtements.

Cinq jours d'ITT

Sous le choc, la victime a réussi à trouver de l’aide auprès d’un voisin. Elle présente une incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours. "Elle n'a pas subi de violences sexuelles", a précisé Cécile Gensac.

Les investigations, menées par la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Vauvert ainsi que la communauté de brigade de Calvisson, ont rapidement permis "l'identification des deux mis en cause", souligne la magistrate. Selon France 3, les deux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue ce mercredi. L'enquête se poursuit du chef de "violences aggravées" pour établir avec précision les circonstances exactes de l'agression et d’éventuelles complicités.