Val-d’Oise : La BAC piège des maîtres-chanteurs qui réclamaient 30 000 € à un mari infidèle

Val-d’Oise : La BAC piège des maîtres-chanteurs qui réclamaient 30 000 € à un mari infidèle
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Par Actu17
Le mercredi 11 septembre 2019 à 09:23

Cinq suspects sont tombés dans le piège tendu par les policiers.

Tout a commencé samedi, lorsqu’un homme de 59 ans a déposé plainte au commissariat d’Ermont (Val d’Oise), expliquant aux policiers qu’il était victime de chantage.

Le matin même, il avait retrouvé une lettre sur le pare-brise de sa voiture. Des maîtres-chanteurs le menaçaient de révéler son infidélité à sa femme et d’avertir le service des impôts de ses tromperies fiscales. La lettre précisait qu’en échange du silence, le quinquagénaire devait déposer 30 000 euros sous le banc de la place de la Fontaine-aux-Pélerins à Saint-Prix, le lendemain à 19 heures.

Une fausse enveloppe d’argent et un dispositif policier

Avec l’accord de la victime, les policiers ont décidé de tendre un piège aux malfaiteurs, relate Le Parisien. À heure dite, sous le fameux banc, la victime a déposé une enveloppe contenant des morceaux de papier. Un discret dispositif d’interpellation avait été déployé par les policiers.

Le piège se referme

Vers 18h50, trois suspects ont été repérés par les fonctionnaires. Deux d’entre eux se sont rapprochés du banc de cette petite place pavée, tandis que le troisième faisait le guet. Ils se sont emparé de l’argent avant de partir en courant vers une voiture qui les attendait.

Les policiers ont fondu sur les malfaiteurs, ne leur laissant d’autre choix que de se rendre. Deux femmes se trouvaient dans le véhicule prévu pour la fuite.

Cinq interpellations

Au total, les policiers ont interpellé les cinq complices âgés de 17 à 41 ans. L’enquête a rapidement montré que le principal suspect est un ancien employé de la victime. L’homme, qui travaillait au noir, avait été viré par son patron et comptait vraisemblablement se rembourser. Il avait alors recruté ses complices dans son entourage.

La justice a été clémente avec les mis en cause. Les poursuites contre les deux femmes ont été classées sans suite faute d’éléments. Les deux hommes majeurs feront l’objet d’une composition pénale, et le mineur de 17 ans sera convoqué devant le délégué du procureur. Ils ont été libérés à l’issue de leur garde à vue, lundi.