Le vendredi 23 septembre 2022 à 20:08 - MAJ samedi 24 septembre 2022 à 17:04
Un adolescent de 14 ans a été violemment roué de coups par plusieurs agresseurs devant le lycée polyvalent de L'Hautil, à Jouy-le-Moutier, près de Cergy (Val-d'Oise), ce lundi vers midi, a-t-on appris, confirmant une information de CNews. Une vidéo amateur montrant cette violente agression a été diffusée sur les réseaux sociaux 48 heures après les faits.
Sur cette vidéo d'une trentaine de secondes, on aperçoit la victime qui est allongée au sol et qui tente de se protéger comme elle peut. Elle reçoit des coups de pied et de poing de la part de cinq personnes différentes, sans que l'on sache s'il s'agit de lycéens. L'adolescent est frappé notamment à la tête. D'autres jeunes viennent ensuite relever la victime qui semble KO. Attention : les images peuvent choquer les plus sensibles.
@FlorczakHerve monsieur le maire, allez-vous réagir face à l’insécurité de notre ville ? Face au rixes devant les lycées ? Face à cette violence que nos enfants subissent en ce moment ? #jouylemoutier #lyceedelhautil #florczakherve @JAlaparole @jouylemoutier #JLM #bfm @BFMTV pic.twitter.com/6YvD6TS2w2
— bev75015 (@mamanattprix) September 21, 2022
"J’ai donné
instructions à la police de mettre
en place un dispositif de sécurisation dès demain matin. Le sujet
est pris très au sérieux", a réagi sur Twitter le préfet du
Val-d'Oise, Philippe Court, en réponse à cette
vidéo.
J’ai donné instructions à @PoliceNat95 de mettre en place un dispositif de sécurisation dès demain matin. Le sujet est pris très au sérieux.
Philippe Court, @prefet95 @FlorczakHerve @JAlaparole @jouylemoutier @BFMTV— Préfet du Val-d'Oise (@Prefet95) September 21, 2022
Quatre mineurs, rapidement identifiés, âgés de 14 et 15 ans, ont été interpellés ce jeudi avant d'être placés en garde à vue. Au moins deux d'entre eux sont déjà connus des services de police. Les suspects pourraient être déférés au parque des mineurs de Pontoise ce samedi. Leurs motivations et les circonstances de cette violente agression restent à déterminer.
La victime s'est vu attribuer cinq jours d'incapacité totale de travail (ITT).