Var : Il menace les voyageurs d'un TGV avec un couteau, hurle «Allah Akbar» et fait l'apologie du terrorisme

La police a interpellé un homme de 33 ans ce lundi après-midi à Saint-Raphaël (Var). Armé d'un couteau, il venait de menacer les voyageurs d'un TGV en langue arabe.
Var : Il menace les voyageurs d'un TGV avec un couteau, hurle «Allah Akbar» et fait l'apologie du terrorisme
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Par Actu17
Le mardi 26 mai 2020 à 21:37

Le trajet des passagers d'un TGV reliant Paris à Nice a été très perturbé ce lundi. La police est intervenue en gare de Saint-Raphaël pour interpeller un homme menaçant raconte Var-Matin.

Le suspect s'était déjà fait remarquer en gare de Toulon, avant l'arrivée du train. L'homme de 33 ans a réclamé une cigarette à un autre voyageur. Ce dernier a refusé de lui en donner. Le trentenaire s'est énervé et s'est montré menaçant. Il a également exhibé un couteau de cuisine avec une lame de 10 centimètres, avant de monter dans le TGV.

Des propos "relevant de l'apologie du terrorisme"

Une fois dans le train, le suspect a fait des allers-retours dans le wagon et a proféré des menaces en langue arabe. Il a également hurlé "Allah Akbar", tenant également des propos "relevant de l'apologie du terrorisme", selon une source policière citée par le quotidien.

Les forces de l'ordre ont été alertées de la situation en cours dans le train qui se dirigeait vers Nice (Alpes-Maritimes). Les policiers ainsi que les agents de la sûreté ferroviaire (SUGE) ont mis en place un dispositif en gare de Saint-Raphaël, qui a été évacuée, pour interpeller le mis en cause.

Le suspect a été arrêté et son couteau a été retrouvé sur lui, tout comme de la résine de cannabis. L'homme, très connu des services de police, a été placé en garde à vue.

Il insulte son avocat avant d'être interné à l'hôpital

Au commissariat, le trentenaire a insulté son avocat, a uriné sur son matelas et a étalé ses excréments sur les murs de sa cellule.

Il a ensuite fait l'objet d'un examen de comportement avant d'être interné en psychiatrie à l'hôpital d'Aix-en-Provence, ville où il réside. Une seconde expertise devra déterminer s'il peut être tenu responsable de ses actes dans le TGV.

Pour l'heure, le mis en cause est poursuivi pour apologie du terrorisme, menaces avec arme, port d’arme prohibée et détention de produits stupéfiants.