Violente rixe dans le centre de Lyon après France - Suisse, une enquête ouverte

Violente rixe entre quelques dizaines d'individus dans le 2ème arrondissement de Lyon ce lundi soir, alors que l'équipe de France de football disputait son huitième de finale de l'Euro face à la Suisse, qui s'est soldé par une défaite. Un homme a déposé plainte et une enquête a été ouverte.
Violente rixe dans le centre de Lyon après France - Suisse, une enquête ouverte
Plusieurs dizaines d'individus se sont affrontés dans une rixe à Lyon ce lundi soir. (capture écran @6solak9)
Par Actu17
Le mardi 29 juin 2021 à 18:06

Les images amateurs diffusées sur les réseaux sociaux ne laissent pas de doute sur le niveau de violence de cette rixe qui a eu lieu dans les rues Mercière et Monnaie à Lyon (2e), devant les bars et restaurants, vers 23 heures, alors que le match entre la France et la Suisse en était aux prolongations.

Sur ces images, on aperçoit des individus au visage dissimulé qui veulent en découdre. D'autres sont frappés. Des chaises sont utilisées comme arme par destination et des bouteilles en verre comme projectile. Les policiers sont intervenus et ont fait usage de deux grenades lacrymogènes pour disperser les protagonistes. Il n'y a pas eu d'interpellation mais la scène a donné lieu à de la panique. Un dispositif de sécurité a ensuite été mis en place, jusqu'à 1 heure du matin.

Un jeune homme blessé durant la rixe a déposé plainte et une enquête a été ouverte.

"Des hooligans lyonnais face à des singes"

Selon une source policière, des coups de feu auraient été tirés en l'air par l'un des participants de cette rixe. Si les circonstances de cette violente bagarre restent à éclaircir, l'action a été revendiquée par un groupe proche de l'ultra-droite, sur un canal Telegram où il est évoqué "des hooligans lyonnais face à des singes" au sujet de cette rixe. Des photos et visuels de suprémacisme blanc sont également visibles sur ce canal, libre d'accès.

Une revendication confirmée par la préfecture, par la voix de son secrétaire général adjoint, Julien Perroudon, qui tempère en précisant qu'« à l'heure actuelle, rien n'est démontré sur les responsabilités » et que l'enquête permettra de faire la lumière sur ces faits.