Le vendredi 11 mars 2022 à 00:55
Des affiches "anti-flic" ont été découvertes dans la nuit de lundi à mardi dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Il s'agit de la photo de sept policiers du commissariat de la ville. La mention "Wanted" ("recherché" en anglais, ndlr) a été écrite avec des menaces : "Baiser leur maman la pute sa vaut que dal c la cité".
Le syndicat Unité SGP Police FO du département a réagi à cette affaire dans un message sur Facebook : "A ceux qui ont placardé une photo faisant apparaître nos collègues de Saint-Denis dans la cité du Franc-Moisin la nuit dernière, nous leur disons : Vos pseudos intimidations, gardez-les pour vous ! Les policiers seront là, aujourd’hui comme hier et encore plus demain. Ils continueront à traquer les dealers, les voyous qui gangrènent les quartiers au détriment des habitants qui ne demandent rien d’autre que de pouvoir y vivre sereinement et en sécurité !"
Vos pseudos intimidations, gardez les pour vous, les 👮♂️👮♀️seront là, aujourd'hui comme hier et encore plus demain. @unitesgp93 apporte son soutien à nos collègues du commissariat de #SaintDenis. @GDarmanin @EmmanuelMacron @prefpolice @Prefet93 pic.twitter.com/YEI9lL1Yky
— UNITÉ SGP POLICE 93 (@unitesgp93) March 8, 2022
La préfecture de police de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête afin "de retrouver les auteurs".
Deux affiches "Wanted", montrant une photo de groupe de 07 policiers et accompagnée d'une phrase menaçante, ont été découvertes à #SaintDenis.
Le préfet de Police porte plainte et une enquête a été ouverte afin d'en retrouver les auteurs. pic.twitter.com/qYk6GK1Yw7— Préfecture de Police (@prefpolice) March 9, 2022
En avril 2021, des photos personnelles de policiers avaient été placardées dans des halls d'immeuble à Épinay-sur-Seine, dans ce même département. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait réagi à cette affaire, apportant son "soutien total" aux policiers "dont le visage et les noms ont été affichés en guise d’intimidation". "Je n’accepterai jamais que l’on jette en pâture et que l’on menace ceux qui nous protègent", avait-il notamment ajouté.
Quelques jours plus tard, des photos personnelles de policiers avaient été découvertes dans les parties communes d'un immeuble à Villetaneuse.