Yvelines : Le chef de chantier viole sa cliente qui s'était endormie durant les travaux

Une femme a dénoncé aux policiers le viol qu'elle pensait avoir subi, de la part d'un ouvrier intervenu à son domicile pour refaire des peintures. Confronté à des preuves accablantes, l'homme qui niait a finalement reconnu les faits.
Yvelines : Le chef de chantier viole sa cliente qui s'était endormie durant les travaux
Illustration. (pixabay)
Par Actu17
Le vendredi 5 juin 2020 à 10:08

Un homme de 58 ans a été mis en examen pour viol, ce jeudi à Versailles. Le 23 avril dernier, ce chef de chantier a fait l'objet d'une plainte de la part d'une cliente qui l'avait embauché pour faire des travaux de peinture chez elle, à Maisons-Laffitte (Yvelines).

La jeune femme de 28 ans s'est présentée au commissariat de Sartrouville et a déclaré aux policiers qu'elle pensait avoir été victime d'un viol, rapporte Le Parisien.

Elle a expliqué avoir fait appel à une société du secteur pour s'occuper de peindre les murs de sa maison, alors qu'elle y était confinée. Elle leur a raconté que le 16 avril à 7h30, comme convenu, deux peintres s'étaient présentés devant sa porte.

Elle s'endort en leur présence

Ce jour-là, ils ont dû insister sur la sonnette pour que l'habitante vienne leur ouvrir. Elle leur a ensuite présenté des excuses, en leur expliquant qu'une nouvelle nuit d'insomnie et l'absorption d'un somnifère l'avaient épuisée. Aux policiers, elle détaillera le stress intense que lui cause son travail, lui faisant perdre le sommeil.

Le chef de chantier et l'ouvrier se sont alors rendus dans la partie de la maison en travaux, non sans avoir un peu râlé. Alors qu'ils travaillaient, la jeune femme s'est endormie sur son canapé.

Quelques heures plus tard, des flashs sont revenus à sa mémoire, durant lesquels elle entrevoyait le chef de chantier abuser d'elle. Âgé d'une cinquantaine d'années, il aurait profité de son état de faiblesse pour la violer.

L'ADN du suspect retrouvé sur la victime

Un expert psychiatre a alors été requis et l'a examinée. Il a souligné la cohérence de son récit, ainsi que son émotion non feinte causée par cette agression, qui la fait encore trembler et lui donne des idées noires.

Les enquêteurs ont procédé à des relevés d'empreintes génétiques sur la victime, et ont établi que l'ADN du suspect s'y trouvait. C'est ainsi que le quinquagénaire a été interpellé mardi, à son domicile de Sartrouville.

Ce père de deux enfants, qui vit en concubinage et qui a un casier judiciaire vierge, a été placé en garde à vue.

Il finit par avouer les faits

Interrogé une première fois par les policiers, il a totalement nié les faits qui lui sont reprochés. Il a assuré ne pas avoir une quelconque envie d'entretenir une relation sexuelle en dehors de son couple.

Mais lors de sa seconde audition, confronté aux traces ADN retrouvées sur la plaignante, il est passé aux aveux, évoquant des attouchements qu'il avait commis sur la jeune femme.